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lundi 10 octobre 2016

Face au privé, l’État pigeon consentant

Autoroutes, ligne Charles-de-Gaulle Express, privatisation des aéroports… L’argent public coule à flots au profit d’entreprises du privé. Incompétence de l’État ou, dans l’opacité la plus totale, stratégie de cadeaux aux copains ? L’intérêt général y perd, les usagers en font les frais, mais les sociétés autoroutières,les grosses entreprises du BTP, elles, y gagnent. Démonstration en trois exemples.

Ce n’est pas la peine de négocier avec les sociétés concessionnaires d’autoroutes, ça « prendrait trop de temps » ! C’est ainsi que le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a justifié, le 18 septembre, le lancement de « 30 opérations » sur les autoroutes. Pour ces raccordements ou aménagements d’aires, Vinci et Eiffage, mastodontes du BTP, et l’espagnol Abertis, qui exploitent le réseau, ne mettront pas la main à la poche. La facture de 1 milliard sera à la charge des collectivités et usagers, qui verront encore les péages augmenter (de + 0,3 % à + 0,4 % entre 2018 et 2020).

Sur les autoroutes, les aéroports ou les partenariats public-privé (PPP), les gros du BTP font toujours plus de cash, au détriment des contribuables. Le cas des autoroutes est particulièrement caricatural (lire encadré). Ce système ne « permet pas de garantir que les intérêts des usagers et de l’État sont suffisamment pris en compte », assénait la Cour des comptes. L’ARAFER, la nouvelle autorité de transports, se plaignait en juillet de ne pas avoir accès à tous les documents, et donc de ne pouvoir exercer un réel contrôle.

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