Unsa Autoroutes

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mercredi 30 avril 2014

Autoroutes : bénéfices en hausse, l'Etat lorgne encore dessus

Les principales sociétés d'autoroutes de France ont dévoilé leurs résultats trimestriels : plus de trafic, plus d'argent... qui suscite toujours plus de convoitise. 

A la taxe ! Les autoroutes françaises, plus particulièrement Vinci autoroutes (Cofiroute, ASF, Escota, Arcour) et Eiffage (APRR) sont en pleine forme. Vinci tout d'abord : les recettes liées au péage au premier trimestre 2014 ont progressé de 3,9%, pour se fixer à 958 millions d'euros : "L'amélioration du trafic observée en 2013 s'est poursuivie, avec un trafic total interurbain en hausse de 2,1%" annonce le groupe. La fréquentation des véhicules légers a plus grimpé que celle des poids lourds, avec respectivement +2,2% et +1,5%. Vinci "anticipe désormais une progression globale du trafic sur ses réseaux d'autoroutes concédées en France proche de 2% sur l'ensemble de l'exercice" indique encore l'entreprise. 
lire la suite sur notre site national : ici 

sources: largus.fr


mardi 29 avril 2014

Sanef : Prime de Partage des Profits



La loi impose le versement d’une prime de partage des profits pour toute entreprise versant des dividendes en hausse par rapport aux dernières années (bien crédules les simples d’esprit qui pensent que le principe de versement de cette prime n’est que le seul fait de leur signature du maigre accord salarial…)

Sanef avait échappé à cette obligation lors de l’année 2012 grâce à une magouille juridique et comptable remplaçant le dividende par le versement d’une prime exceptionnelle aux actionnaires, privant ainsi les salariés, pourtant premiers martyrs de la productivité et donc des bénéfices, d’une prime qui leur revenait de droit (lire ou relire ici).

Dans un immense élan de générosité, et certainement aussi pour se racheter d’une augmentation ridiculeusement basse des salaires, Sanef accepte, contrainte et forcée par la loi, de négocier.

Rien n’empêche donc de rincer les actionnaires si une infime partie est reversée aux salariés.

Histoire de ne pas faillir à sa réputation et d’enfoncer le clou dans le ridiculeusement bas, notre Directeur des Ressources Humaines débutera cette négociation par l’octroi d’une prime d’un montant de 120 euros bruts par salarié si absence de signature d’accord.
De par le jeu de la négociation, la somme finalement retenue sera de 260 euros bruts, pour l’ensemble des salariés du Groupe Sanef. Cette somme sera effective avec la paie du mois de juin et pro-ratée au présentéisme.

Il ne faut pas rêver, cette prime n’est pas un cadeau de la Direction. Les sommes versées seront inclues dans les charges annuelles de l’entreprise et auront forcément un impact négatif sur le montant de la participation aux bénéfices qui sera versée en 2015. Ce n’est donc en quelque sorte qu’une avance sur les diverses primes 2015.

Mais ce qui est pris n’étant plus à prendre, cet accord sera signé unanimement.

La principale revendication de la Fat Unsa, qui était que ce dispositif de prime bénéficie à tous les salariés du groupe, y compris pour les entreprises n’atteignant pas le seuil d’effectif fixé par la loi (comme pour nos collègues de l’A65), ayant été reçue positivement par la Direction, il n’y avait pas de raison de laisser aux seuls actionnaires cet argent dont nous avons tous l’utilité.


Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter vos représentants de la  Fat-Unsa



Une loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011 avait institué une prime de partage des profits (« prime dividendes »), obligatoire dans toute entreprise commerciale employant au moins cinquante salariés et versant des dividendes par part sociale ou par action en hausse par rapport à la moyenne des deux dernières années (loi 2011-894 du 28 juillet 2011, art. 1).

Or il était précisé que cette possibilité s’appliquait « jusqu’à l'intervention d'une loi suivant les résultats d'une négociation nationale interprofessionnelle, au plus tard le 31 décembre 2013, sur le partage de la valeur ajoutée qui pourra notamment proposer des adaptations législatives dans le champ de la participation et de l'intéressement » (loi 2011-894 du 28 juillet 2011, art. 1-XIV).

On savait déjà que le ministère du travail considère ce dispositif comme de nature pérenne et applicable tant que la loi de 2011 ne sera pas abrogée ou qu’il n’y aura pas eu de loi nouvelle en matière d’épargne salariale.

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lundi 21 avril 2014

Sanef 107.7, victime collatérale de la GPEC Sanef ?




Alors que la radio Sanef 107.7 a décidé de ne plus faire appel à radio-France pour concevoir ses programmes (mais a médiameeting dès cet été), le personnel animateur de la radio qui est en contrat précaire avec Radio-France est en ébullition.

Blocage avec leur direction ? Grève prévue? Avenir incertain avec le repreneur ? Autant de questions qu'ils se posent.....

L'ombre de Bruxelles plane sur le plan de relance du réseau autoroutier français



Les mois passent, et l'annonce en bonne et due forme du plan de relance autoroutier se fait toujours attendre. Certes, les négociations sur cet accord entre l'Etat et les sociétés concessionnaires, troquant des travaux sur le réseau autoroutier contre un allongement des concessions, ont été longues (elles ont démarré à l'automne 2012) et âpres (« Les Echos » du 9 juillet 2013). Mais les trois groupes concernés (Vinci, Eiffage et Sanef, propriété de l'espagnol Abertis) ont fini par «toper » avec l'Etat fin septembre 2013. Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, l'avait d'ailleurs évoqué quelques jours plus tard lors d'une audition à l'Assemblée nationale. 

Depuis, c'est le silence radio. Le gouvernement aurait pourtant intérêt à communiquer largement sur ce plan de relance, qui va améliorer les conditions de circulation sur une vingtaine de points sur le réseau.

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sources: lesechos.fr