Unsa Autoroutes

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mardi 26 février 2013

Sanef - Abertis

Trafic en recul de 2,4 % en 2012 sur les autoroutes du groupe Sanef


Le groupe Sanef, propriété de l'Espagnol Abertis, a annoncé hier un trafic en recul de 2,4 % l'an dernier sur ses 1.900 kilomètres d'autoroutes, que ce soit pour les poids lourds (- 3,7 %) ou pour les véhicules légers(- 2,1 %). Le chiffre d'affaires du groupe est néanmoins resté stable, à 1, 509 milliard, ce que le groupe explique «  par l'augmentation des revenus autre que le péage », notamment la vente de technologies de péage.



Abertis : le bénéfice progresse de 42 % en 2012  20/02/2013

L'exploitant espagnol de concessions Abertis, propriétaire des autoroutes françaises Sanef, a annoncé mardi 19 février une forte progression de ses bénéfices en 2012, grâce à la cession de participations dans l'opérateur de satellites Eutelsat et dans le concessionnaire portugais Brisa. Abertis, leader mondial de la concession d'autoroutes, a dégagé en 2012 un bénéfice net de 1,024 milliard d'euros, en hausse de 42,3 % par rapport à l'année précédente.



Abertis étudie la possibilité de vendre ses aéroports

Abertis étudie une éventuelle vente de sa division aéroportuaire dans le cadre de sa stratégie de diversification, a déclaré mardi Francisco Reynes, directeur général du groupe d'infrastructures espagnol. La société, également présente dans les autoroutes et les télécoms, a précisé avoir fait appel à Citigroup et à AZ Capital pour passer en revue les options pour la division aéroportuaire, valorisée à quelque 900 millions d'euros par les analystes financiers.



Vinci : un intérêt pour Abertis Airport ?

Vinci pourrait à nouveau se renforcer dans les concessions aéroportuaires. Selon l'"Agefi", le groupe dirigé par Xavier Huillard apparaîtrait comme un candidat potentiel pour l'acquisition d'Abertis Airport, que le groupe espagnol pourrait céder. Cette activité est en grande partie issue de l'acquisition de TBI en 2008, dont les principaux actifs sont Luton et Dublin. Le portefeuille contient aussi des actifs sud-américains. Abertis Airports génère 93 ME d'EBITDA en 2012, soit un peu moins de 30% du CA de 319 ME, souligne le bureau Aurel...
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La Bolivie nationalise une filiale locale d'Abertis


La Bolivie va nationaliser une filiale locale du groupe espagnol Abertis qui gère les trois principaux aéroports du pays, a annoncé lundi le président Evo Morales.
"Je veux que le peuple bolivien sache", a déclaré Evo Morales dans une allocution télévisée, accusant l'entreprise Sabsa d'avoir réalisé "un profit exorbitant à partir d'un investissement dérisoire".
"Pour cela et d'autres raisons, nous avons été obligés de prendre cette décision. Nous aurions pu le faire il y a quelques années déjà mais nous avons patienté à cause de nos relations diplomatiques avec certains pays."...
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sources: AFP, Reuters








vendredi 15 février 2013

GPEC Sanef, la vérité si je mens

15 février, Saint Baratin 

L’ultimatum de la Direction pour accepter sans sourciller ses conditions de redéploiement du personnel prend fin ce vendredi 15 février.

Après avoir mis fin à la discussion mercredi 6 février et fermer le dossier GPEC à toute négociation supplémentaire,  notre  DRH nous « invite à une réunion de conclusion des discussions GPEC » à Senlis le 20 février...


Entre-temps, certains ont eu le droit à de petites attentions bien ciblées. Petites attentions sous forme d’entretiens téléphoniques en provenance d’Issy pour tenter de faire (ré)fléchir les plus hésitants au bien fondé des ambitions de la Direction Générale, à l’ambition de cet accord destructeur, à l’urgence d’une issue pacifique face à la démolition programmée de nos emplois. Des petits entretiens en comités restreints semblent même prévus.


Urgence il y a certainement, nos chef de département péages trépignent d’impatience face aux promesses de modulation du personnel, ceux de la viabilité perdent patience pour imposer la polyvalence à outrance, les autres se tourmentent de ce délai pour fusionner certains services et rendre ainsi le personnel structure plus mobile.


Urgence aussi car le 20 février aura lieu le Conseil d’Administration, pendant lequel il faudra bien faire admettre aux différents actionnaires et dirigeants le naufrage du volet social.


La Fat Unsa Autoroutes n’a pas eu le droit à ces petites amabilités de la part de la Direction, et, à vrai dire, ne s’en porte pas plus mal, nos convictions non plus. Nos revendications légitimes quant au bien être social des salariés n’ont pas été entendues, nous ne faisons pas partie des partenaires privilégiés, ni des achetables…

Et ce qui se passe actuellement sur nos réseaux, ajouté à ce qui se prépare dans les coulisses des Directions, n’avantagera pas une adhésion à ce genre de texte.

Il n’y a jamais eu de véritables négociations, avec échanges et débats. Ce ne fût que succession de réunions d’explication des projets de nos différents Directeurs. Aucune discussion possible, les points nous paraissant les plus importants étant vite balayés. Certaines revendications ont été furtivement retenues, elles serviront certainement de monnaie d’échange pour la signature.


Une seule organisation syndicale, celle représentant les salariés les moins impactés, ou les plus bénéficiaires c’est selon le camp dans lequel on se trouve (quoique, les blousés se compteront), affiche sans réserve sa position de signataire. Les autres Organisations ont reniflé le piège, avec plus ou moins de doutes.


La Fat Unsa Autoroutes sera présente le 20 février, la politique de la chaise vide n’a jamais été la plus constructive, surtout dans un projet aussi sensible. Ce sera l’occasion pour nous de continuer d’affirmer notre opposition à ce sacrifice programmé des emplois au profit de l’appétit financier de nos actionnaires et de l’égo de nos managers.

mercredi 13 février 2013

Placardisation Sanef, suite




Les miracles existent, la réponse de la Direction d’Amiens aux courriers et actions de la Fat Unsa Autoroutes en est la preuve. Non pas grâce au contenu de la réponse (malheureusement), mais en son existence elle-même !
Les politesses élémentaires, celles qu’on nous apprend dès le plus jeune âge, que sont les simples réponses écrites sont tellement rares qu’il faut en souligner l’initiative.

Quelle douloureuse épreuve pour leur amour propre de perdre leur précieux temps pour se justifier envers une Organisation Syndicale (quoique, les articles de Presse doivent certainement aider…)
Salariés du péage, nouveaux sacrifiés de la productivité, placardisés, rassurez vous et soyez heureux de vos nouvelles conditions de travail, la Direction n’y voit que l’évolution de votre métier.

Vous vous trompez, et la Fat Unsa Autoroutes se trompe aussi, en pensant que l’organisation mise en place avec le zèle répugnant de vos chefs et la bénédiction de la Direction est humainement dégradante.

Soyez donc philosophe, acceptez humblement cette humiliation personnelle comme une amélioration professionnelle…

Tout au plus la Direction reconnaît une erreur minime de communication de la part de votre encadrement.
Ils se feront donc un plaisir de vous prévoir quelques réunions « d’échanges constructifs entre les subordonnés et leur encadrement », et en profiteront pour vous dire que vous n’avez rien compris à leurs notes de service, à leurs petits scriboullis furtifs sur les mains courantes des gares, à leurs petits cirques dans les voies de péage pour vous demander de vous cacher de la clientèle. Tout ça a été mis en place pour votre bien. Pourquoi ne faites vous pas un petit effort de compréhension ?
Oui, nous avons mal compris…

Ces individus ont trop de fierté managériale pour reconnaître leurs propres torts. Trop de fierté pour admettre que cette démarche de placardisation n’est pas uniquement le fait des directives de la Direction Générale, mais surtout l’occasion pour eux d’accélérer la déshumanisation des péages, l’occasion pour eux de se faire mousser lors d’une prochaine convention cadre en affirmant avoir été les premiers à l’appliquer, d’affirmer leurs petites fonctions seigneuriales dans cette nouvelle hiérarchie.  S’ils ont entrepris cette placardisation sans attendre le feu vert officiel de la Direction, c’est uniquement pour le bien être de leur égo carriériste, ils voulaient juste laisser une petite trace indélébile de leur management. Nous les oublierons vite.
Trop de fierté pour admettre que cette malheureuse initiative dégrade vos métiers, trop de fierté pour admettre qu’ils mettent tout en place pour vous faire accepter votre nouveau statut d’inutile. Trop de fierté…
Oui, nous avons mal compris…

A moins que, dans un ultime sursaut de combattivité, aussi improbable qu’incroyable, ils n’aient mis en place une telle placardisation que pour prouver à la Direction que cet accord n’est pas le bienvenu. Un bel acte de résistance pour prouver que, malgré leurs fonctions dans l’entreprise, ils ne veulent pas être les seuls bénéficiaires, les seuls gagnants de la réorganisation, les seuls à trouver profit de ce rabaissement du personnel.

Alors oui, nous n’aurons pas compris…

Pitoyable, pathétique.


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jeudi 7 février 2013

Sanef :Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences



Y a du mieux…
… mais c’est pire !



Peu d’avancée aujourd’hui dans le dossier de la GPEC. La Direction a bien pris note des différentes revendications des Organisations Syndicales mais refuse de les prendre en compte. Le texte présenté ne sera donc que copie des textes précédents, avec quelques formules édulcorées pour satisfaire les signataires potentiels. Formules édulcorées, certes, mais tout autant dévastatrices pour nos futures organisations de travail.
Car même si notre Directeur des Ressources Humaines répète avec la même énergie désespérée que l’organisation de travail est un dossier différent de la GPEC, la finalité de cet accord reste bien la destruction de nos métiers et de nos conditions de travail. 

Point de changement dans les familles de métiers.
Monsieur Jacamon, Directeur de l’Exploitation des salariés, a bien vite quitté son uniforme de casque bleu pour endosser celui de sniper de nos métiers. Nous l’avons connu plus conciliant et généreux lors des tables rondes… nous n’avons pas les mêmes valeurs !
Il nous l’a répété, pas d’amélioration pour la viabilité (tout le monde deviendra polyvalent), aucun changement dans le statut de chef d’équipe (il restera classé exécution). Maintenant, c’est marche ou crève.
Les receveurs et receveurs chefs resteront assistants clients. Il y aura bien quelques évolutions de carrière, mais elles resteront anecdotiques.
Toutes les discussions gênantes pour la Direction feront peut-être l’objet d’accords d’entreprise… ou pas !
Devons-nous vraiment nous satisfaire de ce genre de promesses dont nous connaissons pertinemment leurs véritables valeurs ?
Les modulés, premiers sacrifiés de l’automatisation, sont oubliés dans cet accord. Rien de concret sur la compensation des pertes de rémunération.
La pesée des futurs postes ne nous sera pas présentée, les explications des nouvelles classifications ne sont que brouillons. Ne comptons pas sur la transparence de la Direction ! Les travailleurs manuels que sont les chefs d’équipe, les "sans grades", ne méritent pas de passer maîtrise, peu importent les charges d’encadrement. Il serait tellement révolutionnaire et dégradant pour les autres fonctions de la maîtrise d’admettre l’évolution de cette fonction. Les gueux resteront gueux. 

Qui peut être assez crédule pour se satisfaire d’un tel service minimum de la négociation ?
(Défense de rire, certains se sont déclarés favorables à l’accord)

Pour la Fat Unsa Autoroutes, cet accord n’est pas à la hauteur de l’enjeu.
Nous ne pouvons décidément pas adhérer à ce genre de texte qui n’a pour finalité que la baisse des effectifs et le changement des organisations de travail, avec dégradation à la clé.
Nous restons attachés à la dénomination des métiers de la viabilité (Ouvrier Autoroutier Qualifié, Patrouilleur). La Direction doit aussi réévaluer la situation des chefs d’équipe au regard des responsabilités de cette fonction.
Par ailleurs, nous demandons examen des futures fiches de poste des nouveaux métiers.

Enfin, comment croire à la bonne volonté de la Direction quand nous connaissons déjà la dégradation des conditions de travail des nouveaux placardisés, sacrifiés pour la prospérité de leurs propres chefs…

Le texte présenté semble être la version finale.
La Direction nous laisse royalement un délai jusqu’au 15 février pour le signer.
Seule une organisation syndicale, la CGC, se déclare favorable à la signature.
FO ne se positionne pas pour l’instant, ni oui ni non, ni pour ni contre, bien au contraire…
Il ne pouvait en être autrement…

Méfie-toi de l’ami qui te fait des cadeaux.
(Proverbe chinois)
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mercredi 6 février 2013

Les prix des péages ne tiennent pas la route

Un rapport publié vendredi épingle les tarifs autoroutiers jugés "opaques et injustes". Ceux-ci auraient augmenté de 11% en cinq ans...

la suite de l'article : ici

Sanef se décarcasse pour le cadeau de nouvelle année ...



Nouvelle preuve de pingrerie, ou de contrôle des dépenses c'est selon, Sanef fête ses 50 ans d'exploitation par une insignifiante boite de guimauves fatiguées...

Nul besoin ici de grandes déclarations, nos amis de la CGT s'en chargent parfaitement. ils décrivent avec excellence ce don divin des instances dirigeantes de Sanef.
Il est sûr que cette attention jure particulièrement avec celle dont Sanef a su faire preuve lors des séances burlesques de lobbying auprès des divers élus de l’État pour marchander quelques marchés de diversification ... 

Nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs .... 

L'article de la CGT, à lire sans modération : ici

mardi 5 février 2013

Sanef lance le plus grand péage au monde sans barrière

La SANEF, autoroutes du Nord et de l'Est de la France, vient de lancer une toute nouvelle génération de péage : le "free-flow", un péage dématérialisé, sans barrière ni arrêt. Cette nouvelle technologie permet d'identifier les véhicules et leur immatriculation à pleine vitesse en une fraction de seconde. Impossible pour l'automobiliste d'échapper au contrôle des multiples caméras et faisceaux infra-rouges.

la suite de l'article : ici

Bientôt chez nous ? 

vendredi 1 février 2013

Elle raconte ses fraudes à Envoyé Spécial et se fait pincer



Dans la série « j’aurais mieux fait de me taire … »


Une jeune femme qui se vantait de frauder aux péages autoroutiers dans un reportage d'Envoyé spécial, en juillet dernier, vient d'être rattrapée par les gendarmes. Elle risque 400 euros d'amende.

Le visage flouté n’aura servi à rien. Une automobiliste qui racontait, dans un reportage d’Envoyé spécial diffusé le 5 juillet dernier, ses techniques de fraude aux péages autoroutiers, a été reconnue par la gendarmerie et interpellée vendredi dernier. Elle et son compagnon - également dans le « mauvais » coup - doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Narbonne le 13 juin prochain.

Sans faire trop attention, les journalistes ont laissé passer un certain nombre d’indices, permettant aux gendarmes d’identifier la fraudeuse. Ainsi, en visionnant la vidéo, on apprend que la jeune femme est âgée de 25 ans, habite Narbonne et emprunte régulièrement l’autoroute A9 à hauteur de Sigean, dans l’Aude. La marque et la couleur de sa voiture sont également communiquées. La société qui gère l’autoroute a également filé un petit coup de pouce aux enquêteurs en leur confiant les images de vidéosurveillance. À partir de là, le travail d’investigation n’a pas été bien compliqué…

Fraude aux péages : la technique du petit train

Dans le reportage, la jeune conductrice, au RSA, se vante d’avoir économisé plus de 1 800 euros grâce à la technique du « petit train ». Le principe est simple : au péage, elle colle son automobile à celle qui la précède et profite de la levée de barrière pour se faufiler sans payer. « Je n'ai pas de sous à mettre dans l'autoroute, c'est une route que l'on a mis en place pour nous, pour aller plus vite, pour éviter de passer dans les villages. Et bien, on la prend, comme ça devrait être le cas, c'est-à-dire gratuitement », commente-t-elle en étalant tous ses tickets d’autoroute non utilisés.

Pour toutes ses effractions, le jeune couple encourt jusqu’à 400 euros d’amende, une peine de prison avec sursis et la confiscation de son véhicule.


 
(extrait Vidéo Morandini Zap)