Unsa Autoroutes

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dimanche 30 décembre 2012

Abertis a bouclé le rachat des autoroutes d'OHL au Chili



Autoroutes : Le groupe espagnol d'infrastructures et de services Abertis, propriétaire des autoroutes françaises Sanef, a annoncé avoir racheté, vendredi, pour 204 millions d'euros, les autoroutes du groupe de BTP OHL au Chili, conformément à un accord noué en avril. Avec cette opération, qui lui donne la gestion de 770 kilomètres supplémentaires, Abertis est devenu numéro un mondial des concessions autoroutières, avec un total de 7.500 kilomètres. 

Mais puisqu'on vous dit que la situation financière d'Abertis est désastreuse !

jeudi 27 décembre 2012

Déclaration Commune des Organisations Syndicales

Déclaration commune des Organisations Syndicales du secteur autoroutier lors de la dernière réunion de la Branche présidée par M. Gérard, DRH Sanef



jeudi 20 décembre 2012

2 évènements auxquels il ne faut pas croire pour le 21 décembre

... la fin du monde



... et le préavis de grève chez Sanef pourtant relayé dans les journaux et à la radio.

Apprenez à penser par vous même. Si vous ne le faites pas, d'autres le feront pour vous. (JP-Petit)

mercredi 19 décembre 2012

GPEC Sanef


Le discours change, la finalité restera la même


Peut-être est-ce l’approche de la période miraculeuse de Noël, la magie liée à cette période de paix, la féérie des décorations, la proche nouvelle année et son lot de bonnes résolutions, ou tout simplement certains ont aujourd’hui peur de se faire enguirlander ?

Toujours est-il que notre Directeur des Ressources Financières (terminé « l’humain » !) nous jure aujourd’hui, Oh grand dieu !, que la réorganisation des horaires de travail n’est pas directement liée à sa GPEC. Notre Direction et ses fidèles collaborateurs  tenteraient donc maintenant de clairement dissocier ces sujets, au combien anxiogènes, principal acteur dégradant de l’ambiance de travail et sources de discordes, pour dédiaboliser son projet de dégraissage d’effectifs.
Pourtant, ce ne sont pas les Organisations Syndicales qui ont inventé les chiffres avancés, tout au moins celles présentes dans ce processus de négociation, mais bien les représentants de la Direction et ses collaborateurs dévoués.

Il est même parfois attendrissant, limite larmoyant, de voir ces serviables collaborateurs se démener, s’agiter pour vendre un projet imposé par les hautes sphères décisionnaires d’Issy, sans qu’eux-mêmes soient persuadés du bien fondé de cette décision contrainte. Toujours difficile de vendre un programme en lequel on ne croit guère…

Il est vrai que la méthode de négociation, certainement apprise dans de grandes écoles de management aux études bien couteuses, était clairement inadaptée dès le début des discussions.

Et ce dès la première réunion : explication des objectifs cibles de la Direction en matière d’effectifs, réorganisation des métiers de nos filières, avec chiffrage exact des futurs inutiles (mais non ! la réorganisation n’est pas liée à la GPEC !)

Dès qu’un sujet fâche, aussitôt que l’agacement arrive, dérobade rapide à un autre et ensuite nos négociateurs en chef partent du principe que nous avons accepté le précédent… courage fuyons !

Réunions préparatoires GPEC qui ne sont que projections des conclusions des groupes de travail auxquels ont participé nos différents Directeurs et Chefs de service affamés de productivité, pendant lesquelles les remarques des Organisations Syndicales ne sont pas prises en compte, re-lecture des documents (non modifiés, bien sûr) lors de la séance de négociation suivante…

Fermeture rapide des discussions selon les sujets pour éviter de répondre aux revendications.

L’ingéniosité dans ces manœuvres est à souligner, on a rarement vu mieux dans l’art d’esquiver les discussions, de fuir les responsabilités sociales.

Si les réorganisations présentées par nos illustres managers (voir loi de Dilbert) ne sont donc pas en rapport avec la GPEC, à quoi ont donc servi les quelques 2700 heures de groupe de travail de nos différents Directeurs et Chefs de service. N’ont-ils pas participé ni contraints ni forcés aux séances de réflexions collectives de propagande sur les gains de productivités ? Nous savons que ce personnel aime particulièrement arpenter nos réseaux à bord de leur berline de fonction, mais de là à les réunir aussi souvent pour ne rien en retenir… ce serait particulièrement rabaissant pour nos élites.

Il est vrai aussi que notre Directeur des Ressources Humaines a été embauché voilà plus d’un an avec un contrat de mission, qui consistait à réduire drastiquement la masse salariale, ce qui ne l’a pas empêché de relever le défi avec un certain enthousiasme (lire ou relire ici), c’est certainement ce qui explique aujourd’hui la nouvelle urgence quant à l’avancée de cet accord, le bilan social étant peu glorieux, limite désastreux, par rapport à la rémunération.

Seul un accord d’entreprise signé chez Sanef (accord d’intéressement), le reste n’est que Procès Verbaux de désaccord et plans d’action poudres-aux-yeux, synonymes d’absence réelle de volonté de négocier.
Bref, malgré l’édulcoration des discours et la nouvelle tactique, déjà échouée, de calinothérapie, la finalité reste la même : expurger à but uniquement spéculatif des effectifs du péage, de la viabilité et de la structure.
Lire ou relire les anciens articles GPEC : 
GPEC Sanef, essoreuse à effectif 
GPEC Strucure 
Gestion Prévisionnelle des Emplois Condamnés 

Version imprimable : ici
Compte Rendu de la dernière réunion : ici 

lundi 10 décembre 2012

Bénéfices record pour les Autoroutes

A l'instar de Sanef, l'opération essorage des effectifs et rinçage des clients est la nouvelle recette des Sociétés d'Autoroutes pour augmenter leurs profits, avec la bienveillance de l’État qui voit, lui aussi, ses recettes augmenter.


Nous voilà rassurés, les sociétés d’autoroute ne connaissent pas la crise. En plein marasme économique, jamais les profits des concessionnaires n’ont été aussi élevés.
Ce qui n’empêche pas l’Etat de valider un relèvement du prix des péages (au 1er février 2013), les prix augmenteront  de 1, 18 % à 2,24 %. Celui-ci n’a d’ailleurs pas le choix, application d’une formule mathématique basée sur l’inflation, en réalité au-dessus de l’inflation (en 5 ans, les tarifs ont progressé de 11 % – inflation : 8,5 %).

Les juteux bénéfices sont au rendez-vous :
1,67 milliards d’€ en 2010 ; 1,93 milliards d’€ en 2011 (depuis 2007, les bénéfices sont en augmentation de 12,55 %).
Pour mémoire, les trois principales entreprises du secteur (ASF, APRR, Sanef) ont été privatisées en 2005 (comprendre bradées) pour 15 milliards d’euros (gouvernement UMP), le PS avait très peu protesté, seule la gauche de la gauche et … François Bayrou étaient montés au créneau (vite calmé par "l'intérêt économique" de son autoroute A65). Cadeau en or au secteur privé. Les concessionnaires ont récupéré en 5 ans près du tiers de leur investissement de départ. Applaudissements !

La suite de l'article : ici

vendredi 7 décembre 2012

Un fourgon Sanef accidenté en Moselle



Intempéries, cinq véhicules impliqués 


Moselle: une voiture heurte violemment le véhicule de protection Sanef 
Fort heureusement, aucun blessé parmi les salariés Sanef n'est à déplorer

La suite de l'article : ici 

jeudi 6 décembre 2012

Autoroutes, encore plus de fric grâce à l'Etat !



L'Etat français serait en discussion avec les sociétés concessionnaires d'autoroutes pour la prise en charge de travaux en échange de l'allongement de la durée de vie des contrats de concessions, d'après Les Echos. 
 
'En cas de signature, l'impact sur les valorisations des concessions autoroutières, calculées à partir de DCF sur la durée de vie des contrats, a de bonnes chances d'être positif si les négociations sont bien menées', commente Aurel BGC. 
 
Celui-ci rappelle que, pour le concédant, c'est-à-dire l'Etat, ces travaux n'entraînent pas de sortie de trésorerie, alors que ses contraintes budgétaires sont toujours fortes.
 
Les Echos précise par ailleurs que le gouvernement français a décidé d'augmenter de 200 millions d'euros la redevance domaniale payée par les sociétés autoroutières.
 
'Nous estimons que sur les 200 millions, environ 100 millions seraient payés par Vinci Autoroutes, 50 millions par APRR (Eiffage) et 40 millions par Sanef (Abertis)', précise Aurel BGC, qui y voit donc 'un impact relativement limité, même si cette augmentation ne serait pas répercutée sur les péages' (on peut toujours y croire....).


sources : CercleFinance.com

Autre article similaire également paru sur le site Fat Unsa : lien

Autoroutes : Abertis détrône Vinci



et pourtant, ils se plaignent de ne plus avoir assez de liquidités et en profitent pour essorer le personnel des autoroutes ...



L'espagnol devient numéro un mondial des concessions autoroutières.


Cette fois, c'est sûr : Abertis peut bel et bien se targuer du titre de numéro un mondial des concessions autoroutières. Le rachat des concessions brésiliennes du groupe espagnol de construction Obrascón Huarte Lain (OHL), annoncé en avril dernier, a été conclu hier. Et, d'ici à la fin de l'année, sera également finalisée la vente des concessions chiliennes d'OHL à Abertis.

La suite de l'article : ici

Sanef : augmentation des tarifs

pas les salaires, juste les tarifs ....

 

A partir du 1er février 2013, le prix des péages va augmenter d'un peu moins de 2 % pour les automobilistes qui empruntent les autoroutes du Nord de la France gérées par la Sanef. Une hausse annuelle qui suit l'inflation se justifie la société qui affirme que le trafic est en baisse. Pour les artisans contraints de s'acquitter de cette taxe, la pilule a du mal à passer.

 

 

mercredi 5 décembre 2012

Autoroutes : toujours plus de bénefs



Encore une hausse des tarifs des autoroutes...


L’Etat a validé un relèvement du prix des péages l’an prochain. En l’espace de cinq ans, les tarifs ont progressé de 11 %, permettant aux sociétés d’autoroutes d’encaisser de juteux bénéfices.

Jamais les sociétés d’autoroute n’ont fait autant de bénéfices. Pour autant, les tarifs des péages ne diminuent pas, ils continuent même d’augmenter. Après une hausse moyenne de 2,6 % cette année, les tarifs des autoroutes vont progresser une nouvelle fois l’an prochain. De 1,18 % à 2,24 % selon les informations du Parisien et ce, à compter du 1er février. Une fourchette de hausse fixée par le gouvernement.
Une mauvaise nouvelle pour les automobilistes (une de plus !), mais pour les sociétés d’autoroutes, ces chiffres, au contraire, sont synonymes de juteux profits. D’autant que la fréquentation des voies rapides n’a jamais été aussi importante. En cette période de crise, la pilule risque d’être dure à avaler, redoutent des associations d’usagers.
 

la suite de l'article : ici 

autre article plus complet sur le site Marianne : ici