Unsa Autoroutes

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mercredi 31 octobre 2012

Abertis : bond de 69% du bénéfice net sur 9 mois



Le groupe espagnol d'infrastructures et de services Abertis, propriétaire en France des autoroutes Sanef, a vu son bénéfice net bondir sur neuf mois, jusqu'à 1,003 milliard d'euros, grâce aux plus-values liées à la vente de ses parts dans Eutelsat et Brisa.
Sans ces éléments exceptionnels, le bénéfice net entre janvier et septembre n'a progressé que de 6%, à 536 millions d'euros, précise le groupe dans un communiqué.

sources : AFP

vendredi 26 octobre 2012

Cadre chez Sanef, un autre métier à risque



Le réveil tardif semble difficile chez nos cadres de la Sanef. Certains prennent enfin conscience du fardeau de leur présence au sein de cette nouvelle entreprise d’individualistes, de carriéristes.
  
La CGC s’émeut, se révolte (voir ici et ici), de la facilité honteuse de licencier du personnel cadre malgré leur importance managériale, les œillères furent efficaces !

Il est vrai que dans ce monde de tutoiement, de tapes cordiales dans le dos, où les journées de convention cadre se déroulent dans une atmosphère amicale, limite fraternelle, dans des lieux prestigieux comme à Deauville ou encore le Domaine du Golf d’Apremont, le réveil est brutal dans un nouveau monde du travail où l’allégeance et l’assujettissement sont fortement conseillés, si ce n’est obligatoires.

A la Fat Unsa Autoroutes, nous ne les blâmons pas, loin de nous ce coup bas.
Tout juste regrettons-nous cette lente prise de conscience du personnel cadre. Mais pendant des années, nos dirigeants les ont manipulés pour leur faire croire à leur intégration dans cette caste soi-disante supérieure, à leur importance dans l’organigramme hiérarchique, à coup de promotions, de forfaits de portable, de véhicules de fonction (pour les plus méritants)… Dans ce monde presque parfait de réussite sociale, la seule vigilance de mise était celle vis-à-vis de quelques collègues cannibales dont il fallait se méfier à l’entrée d’un escalier tant leurs tentations de prendre votre place était grande.

Puis sont arrivés les objectifs économiques, le productivisme désastreux, l’administration obscure, les enseignements managériaux brutaux, à la limite du sectaire.
Nos anciens chefs, forts de leurs expériences dans le secteur autoroutier, se sont transformés, contraints et forcés, en gestionnaires. Gestionnaires humains, gestionnaires financiers, etc… chargés de mettre en œuvre la machine à compression d’effectifs. Les « malgré nous » des temps nouveaux… C’était le temps de la chrysalide, ancien slogan du renouveau de Sanef.
Certains se sont investis avec une adroite complaisance dans ce nouveau management, d’autres ne se retrouvaient plus dans cette entreprise et ces méthodes d’un autre temps.

Et maintenant, ce ne sont que licenciements, retraites forcées, démissions contraintes, placardisations... La liste des techniques et  habiletés en matière de destruction massive de carrières est encore malheureusement longue.

Après donc avoir involontairement servi les basses ambitions des dirigeants, les voilà remerciés comme nous, le personnel exécution et maîtrise, le sommes depuis ces derniers changements de Direction et l’arrivée de cette politique de chiffres et de soumission actionnariale. Les voilà maintenant admis dans le club pas si fermé que ça des potentiellement indésirables, des effectifs superflus, des nouveaux inutiles. Ce même club qui nous  bouffe depuis quelques années.

La Fat Unsa Autoroutes ne peut-être que solidaire malheureusement passive de cet écœurement et de cette dénonciation de méthodes. Passive parce que durant des années, en bons gêneurs sociaux que nous sommes, nous avons été volontairement écartés de toutes formes de discussions et de négociations relatives au personnel cadre. Nos Directeurs nous accusaient de prôner la lutte des classes quand nous dénoncions les différences flagrantes de traitement, et pourtant ils l’attisaient en pratiquant volontairement l’obscurantisme, en cachant certaines gratifications, certaines mesures promotionnelles, certains avantages disproportionnés qu’ils se partageaient. Les cadeaux d’hier ont un goût amer aujourd’hui.

Nous plaignons sincèrement ce personnel si longtemps immunisé des sales pratiques de management et tombés inconsciemment dans le piège de la Direction et de ses dévoués serviteurs. Il sera tellement plus facile pour eux de vanter les bons chiffres de baisse de masse salariale auprès des actionnaires en se séparant du personnel cadre qu’ils jugent injustement inutiles, tout en gardant ceux qui œuvrent en bon collaborateurs à cette maîtrise des coûts salariaux, avec une implication et une conscience dont nous ne doutions guère.

Ceux qui justifient leurs postes en écrasant les autres, les démolisseurs sociaux, nous continuerons à les combattre. Les autres, nous les défendrons.

Ironiquement, par aveuglement ou naïveté, certains de ces nouveaux sacrifiés ont eux-mêmes voté et élu quelques uns de leurs futurs bourreaux… l’avenir s’annonce bien sombre et la cicatrisation douloureuse !

Rassurez vous, les requins se mangeront entre eux quand l’aquarium sera trop petit….

mercredi 24 octobre 2012

GPEC Sanef : Gestion Prévisionnelle des Emplois Condamnés




Vous pensiez tous à une négociation portant sur les emplois de la filière péage, menacés par la modernisation.
La Viabilité et la structure n'étant en principe pas touchée par l'automatisation / modernisation des gares de péage....


Vous pensiez mal... Notre nouveau DRH est bien arrivé pour faire le ménage et travailler aux bénéfices de la GPEC (Gestion du Pognon des Espagnols Concernés) et leur remplir les poches.
L'époque de la CHRYSALIDE est déjà loin, cette époque où nos dirigeants nous baladaient dans les parcs pour dire bonjour à Mickey, c'était l'époque des échanges gagnant/gagnant.


Terminé, ONCLE PICSOU est arrivé, place maintenant aux échanges gagnant/perdant.


Chez Sanef, on appliquera la GPEC comme un Plan de Sauvegarde de l'Emploi permettant de se séparer du personnel en parlant de Turn-over. Et dans le Turn-over on s'empresse de tout glisser: les départs naturels, les démissions volontaires et forcées, les licenciements, les ruptures conventionnelles...


Notre DRH ose parler d'évolution dans l'entreprise, d’adaptabilité des salariés aux modifications de leurs métiers, posez-vous des questions si vous occupez le même poste depuis des années


Certains salariés occupent le même emploi depuis plus de trente ans et ils se sont adaptés à chaque évolution du poste. Forcément il sera difficile de s'adapter à un poste qui est appelé à disparaître…
On profite de la GPEC pour faire encore plus de gains de productivité en regroupant des postes dans la même catégorie, que ce soit à la structure, au péage ou en viabilité.


Nous pensions que l'employeur avait l'obligation de maintenir l'employabilité du salarié dans l’entreprise ! Cette obligation sera bien respectée, notre employeur va tout faire pour maintenir votre employabilité : en interne ET EN EXTERNE.


La finalité de toute cette comédie de « gestion prévisionnelle »  est maintenant clairement affichée : raboter socialement nos emplois et massacrer nos métiers en se séparant de plus de 500 salariés au sein des activités Péage, Viabilité et Structure.






Entrons ensuite dans le détail des fiches de poste, des classifications.

Cette obligation de négocier la GPEC n’est-elle pas l’opportunité rêvée pour dégager encore plus de bénéfices. Notre DRH veut donc uniformiser toutes les filières au niveau du Groupe en regroupant plusieurs métiers dans la même catégorie en prenant les conditions les moins favorables de chaque société, on pourrait parler de stratégie de placardisation.

Des exemples :
Pour la Viabilité

-L'Ouvrier Autoroutier Polyvalent : patrouilleurs, ouvriers autoroutiers qualifiés, ouvriers de maintenance et tout le personnel étant amené à circuler sur l'autoroute... (Peut-on rappeler la reconnaissance de ce métier lors de la création du C.A.P. d’ouvrier autoroutier qualifié)
-Le technicien de maintenance, le mécanicien : Que fait-on des accords récemment négociés: 2010-06 ouvriers et techniciens de maintenance (tant de discours pour faire reconnaître leurs qualifications - soudure, plomberie, chauffage, sanitaire, serrurerie...) pour les mettre dans un bureau à traiter les commandes et gérer des stocks ?
-Le Chef d'équipe : gestion d'une équipe de 2 a 15 personnes rangé au même grade que l'ouvrier qualifié XL qui gère un ou deux ouvriers, on oublie la négociation promise pour un éventuel passage en échelle 8
-Les patrouilleurs ; que fait-on des patrouilleurs qui ont un contrat de travail bien spécifique ?
(Avec un contrat 3X8, le patrouilleur va tourner en équipe jour, et l'ouvrier autoroutier qualifié journée fera du 3x8)

Pour le Péage

-L'assistant clients péage, les Receveurs chefs, les mono-receveurs chefs, les receveurs et les modulés, tous dans le même panier, malgré des qualifications et compétences différentes (en matière de gestion de personnel entre autre).
Les promotions seront aussi rares que les opportunités…
-Le superviseur : les nouvelles responsabilités du superviseur péage (formation à la supervision, connaissances en bureautique, lutte contre la fraude, déclenchement des interventions niveau 1 on fait déjà, mais niveau 2 c'était le PCT)
-L'intervenant : poste récemment créé en échelle 8, maîtrise chez SANEF mais dans la catégorie Employé chez Sapn ??? 
Sans parler de l'ampleur du champ d'action : sites de la zone géographique de rattachement...
C'est à dire ? Tout d’abord ce fut Gare, puis District, ensuite Site enfin Secteur? Que nous réserve ce terme "zone géographique de rattachement ??

Pour la D.E.M.
NO COMMENT ? AUCUN COMMENTAIRE SUR L’AVENIR DE CE SERVICE

PCE, PSI, CAS,
AUCUNE INFORMATION SUR LES FUTURES ORGANISATIONS DE TRAVAIL, SUR LES SYNERGIES DES SERVICES.

En résumé,  tous ces regroupements de postes pour accentuer la polyvalence dans les filières viabilité et péage : du pipot managériale !

Hier nous avons perdu notre temps à vouloir faire reconnaître les compétences indispensables aux spécificités de chaque métier, demain nous allons devenir des touches à tout et des spécialistes en rien.

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vendredi 12 octobre 2012

Gestion Prévisonnelle des Emplois et Compétences



La Direction dévoile enfin ses recherches sur la Structure

Chez Sanef, tout ne sera qu’employabilité, compétitivité, rentabilité, valorisation, 
Des formations gratifiantes seront mises en place pour ceux qu’elle juge assez compétents, pour les autres, ce ne sera qu’adaptation inévitable ou accompagnement vers la sortie. Fini le principe du gagnant/gagnant prôné par les anciennes Directions, place à l’individualisme et à la quête de la supériorité et de la suprématie managériale.

Le rouleau compresseur social se met en route, les départs « naturels » (démissions et licenciements compris) ne seront plus remplacés et la Direction accompagnera les décroissances d’effectifs, ou les favorisera, c’est selon. L’objectif est simple, économiser plus de 20% du personnel d’ici à 2016. Malgré les timides démentis lors de son arrivée, notre nouveau Directeur des Ressources Humaines est bien arrivé pour faire le ménage.

Tout se résumera aux seules fonctions de « collaborateurs » et de « managers ». Choisit rapidement ton camp, Camarade, ou ils décideront pour toi !

Bizarrement, seuls les métiers de la maîtrise et les cadres du bas de l’organigramme subiront cet écrasement d’effectif, cette synergie de service entrainera une augmentation mécanique de leurs charges de travail. Les survivants devront ainsi remplir les tâches des sacrifiés. Les fonctions « dirigeantes », elles, sauront tirer bénéfice de cette réduction de personnel et verront peut-être leurs effectifs augmenter… moins de subordonnés, plus de stratèges !

Nos différents Directeurs et adjoints deviendront alors Leaders, Managers, Experts… leurs responsabilités, et bien sûr leur rémunération, augmenteront réciproquement à leurs nouvelles fonctions. Une nouvelle définition de la théorie de l’évolution hiérarchique à faire pâlir Darwin.
Sauf qu’à trop vouloir rentrer docilement dans ce sinistre jeu de démolition sociale, certains risqueraient de flirter avec la loi dite de Dilbert* :" les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de faire le moins de dégâts : ceux de managers…."

Mais les gentils/méchants (rayez la mention inutile selon votre rang hiérarchique dans l’entreprise) syndicats se trompent quant aux honnêtes intentions de la gentille/méchante (rayez la mention inutile selon votre rang hiérarchique dans l’entreprise) Direction !


La GPEC n’est pourtant pas un plan social, mais elle y ressemble de plus en plus.


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*Principe de Dilbert : lire ici pour les plus curieux

mercredi 3 octobre 2012

Sanef / Abertis

Partage des bénéfices, politique salariale, augmentation des avantages...

Bienvenus chez les petits !