Unsa Autoroutes

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jeudi 23 août 2012

Péages d'autoroute : plus d'automates, moins d'emplois

Plus d'automates, moins de salariés, plus de productivité donc plus de primes pour nos chefs et plus de dividendes pour Abertis...
La recette est la même partout.
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mercredi 8 août 2012

Abertis devient le leader mondial des autoroutes

Alors que nos actionnaires ibériques finiraient presque par nous faire pleurer sur leur situation financière (pas assez de bénéfices, pas assez de rentabilité, pas assez de productivité, trop de salariés, ...), Abertis devient aujourd'hui le leader mondial des autoroutes...

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vendredi 3 août 2012

Intéressement, le grand bluff




Comment parler de négociations alors que la Direction a volontairement attendu le dernier moment pour commencer les discussions, qui se résumaient à un monologue social, tant les demandes des organisations syndicales ne reçurent que silence pesant comme unique réponse ? Malgré les demandes répétées, la Direction a préféré jouer la montre dans le seul but de ne justement rien négocier, certains ont plongé !

Comment parler de négociations quand les propositions de la Direction tendaient vers un accord moindre que le précédent « grâce » notamment à un barème savamment calculé pour le taux de majoration découlant de la baisse du taux de fréquence des accidents de travail, barème qui était d'ailleurs moins favorable que dans l'accord précédent. Certains syndicats, aveuglés par les beaux discours et attirés par l’argent, étaient même prêts à accepter sans sourciller avant notre intervention soulevant la supercherie mathématique.

Comment certains osent-ils parler de négociations réussies quand on s’aperçoit que, faute de déplafonnement du pourcentage de la masse salariale à distribuer aux salariés de Sanef, ceux-ci auraient pu avoir 50% de plus l’année dernière ?

Pendant ce temps, les salariés à temps partiel continuent de subir une double peine discriminante sur leur montant d’intéressement, la référence de leur temps de présence pour le calcul leur impose un absentéisme qui n’en n’est pas un du fait de leur temps partiel, et ce même sans aucun arrêt maladie, et leur référence à la rémunération brute, nécessaire pour le calcul du montant de la prime, est elle-même plus faible du fait, justement, de leur temps partiel…

Mais tout n’est pas sombre pour tout le monde, faute de montant maximum à verser comme il en existait dans les accords précédents, les rémunérations somptueuses se rincent allègrement en augmentant leurs primes au détriment des autres salariés, l’enveloppe allouée à l’intéressement n’étant pas extensible ! Ce que je te prends c’est ça de moins pour toi !
Drôle de conception de prime, où les rémunérations les plus élevées profitent d’une prime conséquente au préjudice des rémunérations les plus basses. L’idéal d’une prime ne serait-il pas justement de compenser les salaires les plus faibles ?

Enfin, face aux menaces de baisse des futures participations aux bénéfices du fait de la volonté de la Direction de l’étendre au groupe, la seule solution acceptée rapidement par nos signataires étant, conformément à l’accord, « d’étudier les moyens permettant de compenser l’impact négatif (…) notamment par la hausse du plafond de l’intéressement » !
Les méthodes de calcul étant parfaitement différentes, peu importe l’éventuelle hausse du plafond, il n’est nullement tenu de compenser la totalité des pertes. Ce que les salariés aurait du percevoir en participation aux bénéfices ne peut être compensé mathématiquement et durablement par l’intéressement. Il ne s’agit donc là que d’une solution peu fiable et malheureusement éphémère.


Tous nos remerciements au syndicat Fofo-qu-il-nous-faut de se soucier de notre rémunération, il y aurait tant à dire et à rappeler sur le comportement syndical en matière d’honorabilité et de loyauté. Pour une organisation qui ne s’est souciée lors des discussions que du montant de son abondement lors du placement sur le plan d'épargne, oubliant que plus de 80% des salariés encaissent l’intéressement par nécessité et non par choix, la leçon de syndicalisme et de négociation nous fait doucement sourire.
Il est vrai aussi qu’à force de signer des augmentations de salaires insignifiantes, il en faut des primes pour compenser…
Inutile ici de rappeler les signatures fugitives (furtives ? clandestines ?) telles que connues lors de l’accord 99.2, comme il est tout aussi inutile de rappeler les engagements envers le personnel gréviste. 

Non, non, nous ne rentrerons pas dans la polémique
  

Ne pense pas,
Si tu penses, ne parle de rien,
Si tu parles, n'écris rien,
Si tu écris, ne signe rien,
Si tu signes, ne t'étonne plus de rien.

jeudi 2 août 2012

Autoroutes : moins de trafic, plus de fric



La fréquentation des autoroutes françaises est en baisse au premier semestre. Heureusement pour les sociétés concessionnaires, les recettes suivent la logique inverse.

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Coup de froid sur les Autoroutes : ici

Les autoroutes rattrapées par la crise ? : ici