Unsa Autoroutes

Contact :Tél 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-sanef@orange.fr

dimanche 30 décembre 2012

Abertis a bouclé le rachat des autoroutes d'OHL au Chili



Autoroutes : Le groupe espagnol d'infrastructures et de services Abertis, propriétaire des autoroutes françaises Sanef, a annoncé avoir racheté, vendredi, pour 204 millions d'euros, les autoroutes du groupe de BTP OHL au Chili, conformément à un accord noué en avril. Avec cette opération, qui lui donne la gestion de 770 kilomètres supplémentaires, Abertis est devenu numéro un mondial des concessions autoroutières, avec un total de 7.500 kilomètres. 

Mais puisqu'on vous dit que la situation financière d'Abertis est désastreuse !

jeudi 27 décembre 2012

Déclaration Commune des Organisations Syndicales

Déclaration commune des Organisations Syndicales du secteur autoroutier lors de la dernière réunion de la Branche présidée par M. Gérard, DRH Sanef



jeudi 20 décembre 2012

2 évènements auxquels il ne faut pas croire pour le 21 décembre

... la fin du monde



... et le préavis de grève chez Sanef pourtant relayé dans les journaux et à la radio.

Apprenez à penser par vous même. Si vous ne le faites pas, d'autres le feront pour vous. (JP-Petit)

mercredi 19 décembre 2012

GPEC Sanef


Le discours change, la finalité restera la même


Peut-être est-ce l’approche de la période miraculeuse de Noël, la magie liée à cette période de paix, la féérie des décorations, la proche nouvelle année et son lot de bonnes résolutions, ou tout simplement certains ont aujourd’hui peur de se faire enguirlander ?

Toujours est-il que notre Directeur des Ressources Financières (terminé « l’humain » !) nous jure aujourd’hui, Oh grand dieu !, que la réorganisation des horaires de travail n’est pas directement liée à sa GPEC. Notre Direction et ses fidèles collaborateurs  tenteraient donc maintenant de clairement dissocier ces sujets, au combien anxiogènes, principal acteur dégradant de l’ambiance de travail et sources de discordes, pour dédiaboliser son projet de dégraissage d’effectifs.
Pourtant, ce ne sont pas les Organisations Syndicales qui ont inventé les chiffres avancés, tout au moins celles présentes dans ce processus de négociation, mais bien les représentants de la Direction et ses collaborateurs dévoués.

Il est même parfois attendrissant, limite larmoyant, de voir ces serviables collaborateurs se démener, s’agiter pour vendre un projet imposé par les hautes sphères décisionnaires d’Issy, sans qu’eux-mêmes soient persuadés du bien fondé de cette décision contrainte. Toujours difficile de vendre un programme en lequel on ne croit guère…

Il est vrai que la méthode de négociation, certainement apprise dans de grandes écoles de management aux études bien couteuses, était clairement inadaptée dès le début des discussions.

Et ce dès la première réunion : explication des objectifs cibles de la Direction en matière d’effectifs, réorganisation des métiers de nos filières, avec chiffrage exact des futurs inutiles (mais non ! la réorganisation n’est pas liée à la GPEC !)

Dès qu’un sujet fâche, aussitôt que l’agacement arrive, dérobade rapide à un autre et ensuite nos négociateurs en chef partent du principe que nous avons accepté le précédent… courage fuyons !

Réunions préparatoires GPEC qui ne sont que projections des conclusions des groupes de travail auxquels ont participé nos différents Directeurs et Chefs de service affamés de productivité, pendant lesquelles les remarques des Organisations Syndicales ne sont pas prises en compte, re-lecture des documents (non modifiés, bien sûr) lors de la séance de négociation suivante…

Fermeture rapide des discussions selon les sujets pour éviter de répondre aux revendications.

L’ingéniosité dans ces manœuvres est à souligner, on a rarement vu mieux dans l’art d’esquiver les discussions, de fuir les responsabilités sociales.

Si les réorganisations présentées par nos illustres managers (voir loi de Dilbert) ne sont donc pas en rapport avec la GPEC, à quoi ont donc servi les quelques 2700 heures de groupe de travail de nos différents Directeurs et Chefs de service. N’ont-ils pas participé ni contraints ni forcés aux séances de réflexions collectives de propagande sur les gains de productivités ? Nous savons que ce personnel aime particulièrement arpenter nos réseaux à bord de leur berline de fonction, mais de là à les réunir aussi souvent pour ne rien en retenir… ce serait particulièrement rabaissant pour nos élites.

Il est vrai aussi que notre Directeur des Ressources Humaines a été embauché voilà plus d’un an avec un contrat de mission, qui consistait à réduire drastiquement la masse salariale, ce qui ne l’a pas empêché de relever le défi avec un certain enthousiasme (lire ou relire ici), c’est certainement ce qui explique aujourd’hui la nouvelle urgence quant à l’avancée de cet accord, le bilan social étant peu glorieux, limite désastreux, par rapport à la rémunération.

Seul un accord d’entreprise signé chez Sanef (accord d’intéressement), le reste n’est que Procès Verbaux de désaccord et plans d’action poudres-aux-yeux, synonymes d’absence réelle de volonté de négocier.
Bref, malgré l’édulcoration des discours et la nouvelle tactique, déjà échouée, de calinothérapie, la finalité reste la même : expurger à but uniquement spéculatif des effectifs du péage, de la viabilité et de la structure.
Lire ou relire les anciens articles GPEC : 
GPEC Sanef, essoreuse à effectif 
GPEC Strucure 
Gestion Prévisionnelle des Emplois Condamnés 

Version imprimable : ici
Compte Rendu de la dernière réunion : ici 

lundi 10 décembre 2012

Bénéfices record pour les Autoroutes

A l'instar de Sanef, l'opération essorage des effectifs et rinçage des clients est la nouvelle recette des Sociétés d'Autoroutes pour augmenter leurs profits, avec la bienveillance de l’État qui voit, lui aussi, ses recettes augmenter.


Nous voilà rassurés, les sociétés d’autoroute ne connaissent pas la crise. En plein marasme économique, jamais les profits des concessionnaires n’ont été aussi élevés.
Ce qui n’empêche pas l’Etat de valider un relèvement du prix des péages (au 1er février 2013), les prix augmenteront  de 1, 18 % à 2,24 %. Celui-ci n’a d’ailleurs pas le choix, application d’une formule mathématique basée sur l’inflation, en réalité au-dessus de l’inflation (en 5 ans, les tarifs ont progressé de 11 % – inflation : 8,5 %).

Les juteux bénéfices sont au rendez-vous :
1,67 milliards d’€ en 2010 ; 1,93 milliards d’€ en 2011 (depuis 2007, les bénéfices sont en augmentation de 12,55 %).
Pour mémoire, les trois principales entreprises du secteur (ASF, APRR, Sanef) ont été privatisées en 2005 (comprendre bradées) pour 15 milliards d’euros (gouvernement UMP), le PS avait très peu protesté, seule la gauche de la gauche et … François Bayrou étaient montés au créneau (vite calmé par "l'intérêt économique" de son autoroute A65). Cadeau en or au secteur privé. Les concessionnaires ont récupéré en 5 ans près du tiers de leur investissement de départ. Applaudissements !

La suite de l'article : ici

vendredi 7 décembre 2012

Un fourgon Sanef accidenté en Moselle



Intempéries, cinq véhicules impliqués 


Moselle: une voiture heurte violemment le véhicule de protection Sanef 
Fort heureusement, aucun blessé parmi les salariés Sanef n'est à déplorer

La suite de l'article : ici 

jeudi 6 décembre 2012

Autoroutes, encore plus de fric grâce à l'Etat !



L'Etat français serait en discussion avec les sociétés concessionnaires d'autoroutes pour la prise en charge de travaux en échange de l'allongement de la durée de vie des contrats de concessions, d'après Les Echos. 
 
'En cas de signature, l'impact sur les valorisations des concessions autoroutières, calculées à partir de DCF sur la durée de vie des contrats, a de bonnes chances d'être positif si les négociations sont bien menées', commente Aurel BGC. 
 
Celui-ci rappelle que, pour le concédant, c'est-à-dire l'Etat, ces travaux n'entraînent pas de sortie de trésorerie, alors que ses contraintes budgétaires sont toujours fortes.
 
Les Echos précise par ailleurs que le gouvernement français a décidé d'augmenter de 200 millions d'euros la redevance domaniale payée par les sociétés autoroutières.
 
'Nous estimons que sur les 200 millions, environ 100 millions seraient payés par Vinci Autoroutes, 50 millions par APRR (Eiffage) et 40 millions par Sanef (Abertis)', précise Aurel BGC, qui y voit donc 'un impact relativement limité, même si cette augmentation ne serait pas répercutée sur les péages' (on peut toujours y croire....).


sources : CercleFinance.com

Autre article similaire également paru sur le site Fat Unsa : lien

Autoroutes : Abertis détrône Vinci



et pourtant, ils se plaignent de ne plus avoir assez de liquidités et en profitent pour essorer le personnel des autoroutes ...



L'espagnol devient numéro un mondial des concessions autoroutières.


Cette fois, c'est sûr : Abertis peut bel et bien se targuer du titre de numéro un mondial des concessions autoroutières. Le rachat des concessions brésiliennes du groupe espagnol de construction Obrascón Huarte Lain (OHL), annoncé en avril dernier, a été conclu hier. Et, d'ici à la fin de l'année, sera également finalisée la vente des concessions chiliennes d'OHL à Abertis.

La suite de l'article : ici

Sanef : augmentation des tarifs

pas les salaires, juste les tarifs ....

 

A partir du 1er février 2013, le prix des péages va augmenter d'un peu moins de 2 % pour les automobilistes qui empruntent les autoroutes du Nord de la France gérées par la Sanef. Une hausse annuelle qui suit l'inflation se justifie la société qui affirme que le trafic est en baisse. Pour les artisans contraints de s'acquitter de cette taxe, la pilule a du mal à passer.

 

 

mercredi 5 décembre 2012

Autoroutes : toujours plus de bénefs



Encore une hausse des tarifs des autoroutes...


L’Etat a validé un relèvement du prix des péages l’an prochain. En l’espace de cinq ans, les tarifs ont progressé de 11 %, permettant aux sociétés d’autoroutes d’encaisser de juteux bénéfices.

Jamais les sociétés d’autoroute n’ont fait autant de bénéfices. Pour autant, les tarifs des péages ne diminuent pas, ils continuent même d’augmenter. Après une hausse moyenne de 2,6 % cette année, les tarifs des autoroutes vont progresser une nouvelle fois l’an prochain. De 1,18 % à 2,24 % selon les informations du Parisien et ce, à compter du 1er février. Une fourchette de hausse fixée par le gouvernement.
Une mauvaise nouvelle pour les automobilistes (une de plus !), mais pour les sociétés d’autoroutes, ces chiffres, au contraire, sont synonymes de juteux profits. D’autant que la fréquentation des voies rapides n’a jamais été aussi importante. En cette période de crise, la pilule risque d’être dure à avaler, redoutent des associations d’usagers.
 

la suite de l'article : ici 

autre article plus complet sur le site Marianne : ici

mardi 27 novembre 2012

La liste de noël du parfait RH Sanef ...

En espérant pour nous que le Père Noël ne soit pas une ordure...





Sorti fin octobre 2010, « Plan social, le jeu préféré des grands patrons » est en effet un jeu de cartes cynique et grinçant, et surtout politiquement incorrect.

Les règles du jeu sont simples : chaque joueur se transforme en actionnaire, et chacune des cartes représente un salarié, ouvrier qualifié, employé, technicien, cadre supérieur… Le premier joueur qui parvient à se débarrasser de tous ses salariés réussit son Plan social, et gagne le droit de délocaliser dans un pays totalitaire à main d’œuvre bon marché. Pour parachever le tout, les illustrations sont totalement ringardes et caricaturales, et les salariés affublés de titres loufoques : poseuse d’amiante, travailleuse sans papiers, responsable des accidents du travail, hôtesse d’accueil à deux ans de la retraite, représentant en armes d’autodéfense, mouleur de saucisses et autres affineurs d’OGM.

dimanche 18 novembre 2012

Sanef : accord groupe pénibilité



La Fat Unsa Autoroutes ne sera pas signataire de l’accord groupe relatif à la pénibilité.



Suite et fin du monologue social sur la pénibilité au travail.

La loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites imposait aux entreprises la mise en place d’un accord ou d’un plan d’action pour cibler et prévenir la pénibilité au travail. Sous peine d’amende égale à 1% de la masse salariale, les textes exigeaient la mise en place d’un accord d’entreprise ou d’un plan d’action avant le 31 décembre 2011, mais laissaient un délai si les entreprises « prouvaient » leur bonne foi et l’engagement des discussions avec les partenaires sociaux.

Sanef a donc sauté telle une affamée sociale sur ce délai, et après donc quelques réunions savamment placées pour éviter toute remarque, et surtout toute menace d’amendes de la part des services d’inspection du travail, la version finale de ce que la Direction ose encore appeler « accord » est présentée aux organisations syndicales ce jeudi 25 octobre.
Cette version sera l’aboutissement d’une réunion de présentation du dispositif règlementaire, puis de 2 réunions d’exercice de transposition des textes légaux dans un accord. Point de place pour les négociations.

Nous qui rêvions d’un texte ambitieux, visionnaire, pourquoi pas divinatoire, nous n’avons eu le droit qu’à un recueil de textes législatifs, de référence au Code du Travail (que nous connaissons, merci !), de bonnes intentions, le tout assaisonné de vide, de néant managérial et d’absence de volonté de parfaire. Le service minimum de la pénibilité, du Sanef pur jus !
Peu d’objectifs quantifiés, peu d’engagements de la Direction, pas d’investissement, RIEN

Un bref résumé de l’implication de la Direction et de ses services dans la recherche de lutte contre la pénibilité au travail.

La Fat Unsa Autoroutes pensait qu’un tel accord aurait pu prévoir des mesures concrètes pour pallier à certaines pénibilités :
Gestion des fins de carrières par le biais d’un passage volontaire à un temps partiel avec maintien du salaire
Compensation de la pénibilité par des jours de repos supplémentaires
Amélioration du statut de travailleur de nuit en baissant par exemple le seuil annuel de déclenchement des repos compensateurs
Amélioration des organisations viabilités en inscrivant une bonne fois pour toutes les obligations en termes de repos journalier, hebdomadaire, le temps de travail maximal, etc.
Abondement du compte épargne temps

La Fat Unsa Autoroutes n’a même pas osé aborder les thèmes financiers pour contreparties de pénibilité incompressible, ce pour éviter le malaise d’une Direction qui blêmit et se décompose à la moindre évocation de petite dépense pour le bien être de son personnel…

Mais vu la tournure des discussions actuelles sur la GPEC, la seule solution de la Direction pour pallier à la pénibilité des travailleurs semble être de diminuer leurs effectifs…

mercredi 14 novembre 2012

Cancer du bitume : Vinci condamné pour « faute inexcusable »




La Cour d’appel de Lyon vient de confirmer la condamnation du géant de la construction pour faute inexcusable à la suite de la mort d’un salarié, ce mardi après-midi. La décision fait jurisprudence : 20 000 ouvriers de la route sont exposés aux vapeurs toxiques du bitume.

La filiale de Vinci, Eurovia, vient d’être condamnée en appel pour « faute inexcusable » pour la mort de José-Francisco Andrade Serrano, décédé d’un « cancer du bitume », en 2008, à l’âge de 56 ans. La décision en appel, rendue ce mardi 13 novembre, fait donc jurisprudence et devrait en emmener d’autres dans son sillon.

« C’est David contre Goliath ! Les pétroliers revendent leurs fonds de cuve à l’industrie routière, qui en fait des produits bitumeux en ajoutant du gravier et des fluidifiants. Ces fluxants contiennent du benzopyrène, classé cancérigène avéré. S’il y a une tête de mort sur la bouteille, ce n’est pas pour rien ! », fulmine Jean-Jacques Rinck, avocat de la famille.

La suite de l'article : ici

lundi 12 novembre 2012

Autoroutes espagnoles en crise



Les exploitants de l'autoroute espagnole AP-36 (Ocana-La Roda, centre) ont entamé une procédure de redressement judiciaire. C'est la sixième autoroute espagnole victime de la crise et de la chute du trafic à se placer en redressement en 2012. 

La suite : ici

Sanef A65 en faillite?



Le rapport financier annuel 2011 d’Aliénor, concessionnaire de l’autoroute A65 Langon-Pau, confirme ce que les associations dénoncent régulièrement depuis l’origine du projet, à savoir que le trafic de cette autoroute, nettement inférieur aux prévisions à l’issue de cette première année d’exploitation, est insuffisant pour en assurer l’équilibre financier.
Une fréquentation surévaluée pour justifier des projets ruineux et nuisibles à l’environnement
• le bilan financier 2011 de cette concession autoroutière présente un déficit énorme d’environ 35 millions d’euros.
• Le chiffre d’affaires 2011 s’établit à 35 millions d’euros, inférieur d’environ 30% à l’objectif indiqué dans le contrat de concession (annexe financière n° 18).
• Le trafic journalier moyen s’établit à 5332 véhicules/j, dont 5,9% de poids lourds, inférieur d’environ 40% par rapport à l’objectif initial de 7660 véhicules/j, dont 12 % de poids lourds.
Ainsi, comme l’affirmaient les associations dès 2006, cette autoroute particulièrement destructrice de l’environnement et qui est l’une des plus chères de France, pourrait se révéler aussi un gouffre financier.
Ce bilan 2011, démontre que la croissance du trafic routier mise en avant pour justifier l’infrastructure n’est pas une donnée inéluctable. Comme pressenti à l’époque, la hausse du coût des carburants est un des facteurs importants qui détermine l’évolution du trafic routier.
L’autoroute A65 Langon Pau va-t-elle rejoindre la longue liste des autoroutes espagnoles en redressement judiciaire en 2012 ? Les contribuables sont en droit de se poser la question.
Les associations de protection de l’environnement espèrent tout au moins que les déboires financiers de cette autoroute concédée en Aquitaine permettront de dissuader certains décideurs de s’embarquer dans une aventure comparable mais autrement plus coûteuse : celle de la construction des Lignes à Grande Vitesse dans le Sud Ouest (Projets GPSO) d’un montant total de 12 milliards d’euros soit près de 12 fois le coût de l’autoroute A65 ?
Ou encore la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes justifiée par une plus qu’hypothétique augmentation du trafic international à destination de Nantes dans un contexte de crise économique mondiale, de renchérissement et de raréfaction des hydrocarbures.

sources : Reporterre.net


jeudi 1 novembre 2012

L'astreinte et les heures supplémentaires n'entrent pas dans le champ de l'égalité de traitement



Dans cette affaire, un salarié engagé en qualité  d’ouvrier autoroutier qualifié a saisi le conseil de prud’hommes d’une demande de réparation du préjudice subi par rapport aux conditions d’attribution des heures supplémentaires.

Les juges d’appel ont estimé que la société a causé un préjudice au salarié en l’excluant de la réalisation des heures supplémentaires. Le salarié a effectué un nombre d'heures supplémentaires très inférieur par rapport aux autres salariés de l'entreprise.

La société ne lui a donné aucune explication sur les raisons de la diminution des heures supplémentaires.

Les juges de la Cour de cassation ont estimé que l’employeur n’a causé aucun préjudice au salarié puisque ce dernier n’a pas établi l'existence d'un engagement de l'employeur sur le nombre d'heures supplémentaires garanti, ni l'abus d'exercice de son pouvoir de direction.

mercredi 31 octobre 2012

Abertis : bond de 69% du bénéfice net sur 9 mois



Le groupe espagnol d'infrastructures et de services Abertis, propriétaire en France des autoroutes Sanef, a vu son bénéfice net bondir sur neuf mois, jusqu'à 1,003 milliard d'euros, grâce aux plus-values liées à la vente de ses parts dans Eutelsat et Brisa.
Sans ces éléments exceptionnels, le bénéfice net entre janvier et septembre n'a progressé que de 6%, à 536 millions d'euros, précise le groupe dans un communiqué.

sources : AFP

vendredi 26 octobre 2012

Cadre chez Sanef, un autre métier à risque



Le réveil tardif semble difficile chez nos cadres de la Sanef. Certains prennent enfin conscience du fardeau de leur présence au sein de cette nouvelle entreprise d’individualistes, de carriéristes.
  
La CGC s’émeut, se révolte (voir ici et ici), de la facilité honteuse de licencier du personnel cadre malgré leur importance managériale, les œillères furent efficaces !

Il est vrai que dans ce monde de tutoiement, de tapes cordiales dans le dos, où les journées de convention cadre se déroulent dans une atmosphère amicale, limite fraternelle, dans des lieux prestigieux comme à Deauville ou encore le Domaine du Golf d’Apremont, le réveil est brutal dans un nouveau monde du travail où l’allégeance et l’assujettissement sont fortement conseillés, si ce n’est obligatoires.

A la Fat Unsa Autoroutes, nous ne les blâmons pas, loin de nous ce coup bas.
Tout juste regrettons-nous cette lente prise de conscience du personnel cadre. Mais pendant des années, nos dirigeants les ont manipulés pour leur faire croire à leur intégration dans cette caste soi-disante supérieure, à leur importance dans l’organigramme hiérarchique, à coup de promotions, de forfaits de portable, de véhicules de fonction (pour les plus méritants)… Dans ce monde presque parfait de réussite sociale, la seule vigilance de mise était celle vis-à-vis de quelques collègues cannibales dont il fallait se méfier à l’entrée d’un escalier tant leurs tentations de prendre votre place était grande.

Puis sont arrivés les objectifs économiques, le productivisme désastreux, l’administration obscure, les enseignements managériaux brutaux, à la limite du sectaire.
Nos anciens chefs, forts de leurs expériences dans le secteur autoroutier, se sont transformés, contraints et forcés, en gestionnaires. Gestionnaires humains, gestionnaires financiers, etc… chargés de mettre en œuvre la machine à compression d’effectifs. Les « malgré nous » des temps nouveaux… C’était le temps de la chrysalide, ancien slogan du renouveau de Sanef.
Certains se sont investis avec une adroite complaisance dans ce nouveau management, d’autres ne se retrouvaient plus dans cette entreprise et ces méthodes d’un autre temps.

Et maintenant, ce ne sont que licenciements, retraites forcées, démissions contraintes, placardisations... La liste des techniques et  habiletés en matière de destruction massive de carrières est encore malheureusement longue.

Après donc avoir involontairement servi les basses ambitions des dirigeants, les voilà remerciés comme nous, le personnel exécution et maîtrise, le sommes depuis ces derniers changements de Direction et l’arrivée de cette politique de chiffres et de soumission actionnariale. Les voilà maintenant admis dans le club pas si fermé que ça des potentiellement indésirables, des effectifs superflus, des nouveaux inutiles. Ce même club qui nous  bouffe depuis quelques années.

La Fat Unsa Autoroutes ne peut-être que solidaire malheureusement passive de cet écœurement et de cette dénonciation de méthodes. Passive parce que durant des années, en bons gêneurs sociaux que nous sommes, nous avons été volontairement écartés de toutes formes de discussions et de négociations relatives au personnel cadre. Nos Directeurs nous accusaient de prôner la lutte des classes quand nous dénoncions les différences flagrantes de traitement, et pourtant ils l’attisaient en pratiquant volontairement l’obscurantisme, en cachant certaines gratifications, certaines mesures promotionnelles, certains avantages disproportionnés qu’ils se partageaient. Les cadeaux d’hier ont un goût amer aujourd’hui.

Nous plaignons sincèrement ce personnel si longtemps immunisé des sales pratiques de management et tombés inconsciemment dans le piège de la Direction et de ses dévoués serviteurs. Il sera tellement plus facile pour eux de vanter les bons chiffres de baisse de masse salariale auprès des actionnaires en se séparant du personnel cadre qu’ils jugent injustement inutiles, tout en gardant ceux qui œuvrent en bon collaborateurs à cette maîtrise des coûts salariaux, avec une implication et une conscience dont nous ne doutions guère.

Ceux qui justifient leurs postes en écrasant les autres, les démolisseurs sociaux, nous continuerons à les combattre. Les autres, nous les défendrons.

Ironiquement, par aveuglement ou naïveté, certains de ces nouveaux sacrifiés ont eux-mêmes voté et élu quelques uns de leurs futurs bourreaux… l’avenir s’annonce bien sombre et la cicatrisation douloureuse !

Rassurez vous, les requins se mangeront entre eux quand l’aquarium sera trop petit….

mercredi 24 octobre 2012

GPEC Sanef : Gestion Prévisionnelle des Emplois Condamnés




Vous pensiez tous à une négociation portant sur les emplois de la filière péage, menacés par la modernisation.
La Viabilité et la structure n'étant en principe pas touchée par l'automatisation / modernisation des gares de péage....


Vous pensiez mal... Notre nouveau DRH est bien arrivé pour faire le ménage et travailler aux bénéfices de la GPEC (Gestion du Pognon des Espagnols Concernés) et leur remplir les poches.
L'époque de la CHRYSALIDE est déjà loin, cette époque où nos dirigeants nous baladaient dans les parcs pour dire bonjour à Mickey, c'était l'époque des échanges gagnant/gagnant.


Terminé, ONCLE PICSOU est arrivé, place maintenant aux échanges gagnant/perdant.


Chez Sanef, on appliquera la GPEC comme un Plan de Sauvegarde de l'Emploi permettant de se séparer du personnel en parlant de Turn-over. Et dans le Turn-over on s'empresse de tout glisser: les départs naturels, les démissions volontaires et forcées, les licenciements, les ruptures conventionnelles...


Notre DRH ose parler d'évolution dans l'entreprise, d’adaptabilité des salariés aux modifications de leurs métiers, posez-vous des questions si vous occupez le même poste depuis des années


Certains salariés occupent le même emploi depuis plus de trente ans et ils se sont adaptés à chaque évolution du poste. Forcément il sera difficile de s'adapter à un poste qui est appelé à disparaître…
On profite de la GPEC pour faire encore plus de gains de productivité en regroupant des postes dans la même catégorie, que ce soit à la structure, au péage ou en viabilité.


Nous pensions que l'employeur avait l'obligation de maintenir l'employabilité du salarié dans l’entreprise ! Cette obligation sera bien respectée, notre employeur va tout faire pour maintenir votre employabilité : en interne ET EN EXTERNE.


La finalité de toute cette comédie de « gestion prévisionnelle »  est maintenant clairement affichée : raboter socialement nos emplois et massacrer nos métiers en se séparant de plus de 500 salariés au sein des activités Péage, Viabilité et Structure.






Entrons ensuite dans le détail des fiches de poste, des classifications.

Cette obligation de négocier la GPEC n’est-elle pas l’opportunité rêvée pour dégager encore plus de bénéfices. Notre DRH veut donc uniformiser toutes les filières au niveau du Groupe en regroupant plusieurs métiers dans la même catégorie en prenant les conditions les moins favorables de chaque société, on pourrait parler de stratégie de placardisation.

Des exemples :
Pour la Viabilité

-L'Ouvrier Autoroutier Polyvalent : patrouilleurs, ouvriers autoroutiers qualifiés, ouvriers de maintenance et tout le personnel étant amené à circuler sur l'autoroute... (Peut-on rappeler la reconnaissance de ce métier lors de la création du C.A.P. d’ouvrier autoroutier qualifié)
-Le technicien de maintenance, le mécanicien : Que fait-on des accords récemment négociés: 2010-06 ouvriers et techniciens de maintenance (tant de discours pour faire reconnaître leurs qualifications - soudure, plomberie, chauffage, sanitaire, serrurerie...) pour les mettre dans un bureau à traiter les commandes et gérer des stocks ?
-Le Chef d'équipe : gestion d'une équipe de 2 a 15 personnes rangé au même grade que l'ouvrier qualifié XL qui gère un ou deux ouvriers, on oublie la négociation promise pour un éventuel passage en échelle 8
-Les patrouilleurs ; que fait-on des patrouilleurs qui ont un contrat de travail bien spécifique ?
(Avec un contrat 3X8, le patrouilleur va tourner en équipe jour, et l'ouvrier autoroutier qualifié journée fera du 3x8)

Pour le Péage

-L'assistant clients péage, les Receveurs chefs, les mono-receveurs chefs, les receveurs et les modulés, tous dans le même panier, malgré des qualifications et compétences différentes (en matière de gestion de personnel entre autre).
Les promotions seront aussi rares que les opportunités…
-Le superviseur : les nouvelles responsabilités du superviseur péage (formation à la supervision, connaissances en bureautique, lutte contre la fraude, déclenchement des interventions niveau 1 on fait déjà, mais niveau 2 c'était le PCT)
-L'intervenant : poste récemment créé en échelle 8, maîtrise chez SANEF mais dans la catégorie Employé chez Sapn ??? 
Sans parler de l'ampleur du champ d'action : sites de la zone géographique de rattachement...
C'est à dire ? Tout d’abord ce fut Gare, puis District, ensuite Site enfin Secteur? Que nous réserve ce terme "zone géographique de rattachement ??

Pour la D.E.M.
NO COMMENT ? AUCUN COMMENTAIRE SUR L’AVENIR DE CE SERVICE

PCE, PSI, CAS,
AUCUNE INFORMATION SUR LES FUTURES ORGANISATIONS DE TRAVAIL, SUR LES SYNERGIES DES SERVICES.

En résumé,  tous ces regroupements de postes pour accentuer la polyvalence dans les filières viabilité et péage : du pipot managériale !

Hier nous avons perdu notre temps à vouloir faire reconnaître les compétences indispensables aux spécificités de chaque métier, demain nous allons devenir des touches à tout et des spécialistes en rien.

version imprimable : ici