Unsa Autoroutes

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lundi 28 mars 2011

Indigeste Poisson d'avril....



La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a approuvé, à la demande du groupe GDF Suez, de relever les tarifs du gaz naturel de 5,2% en moyenne au 1er avril, a-t-elle annoncé lundi, ce qui porte l'augmentation des tarifs à 21% sur un an. L'augmentation des prix avait été annoncée dès février par la presse, puis confirmée par le ministre de l'Energie Eric Besson le 1er mars. Depuis juillet 2005, les tarifs du gaz naturel ont augmenté de 61%. 

Ce n’est pas fini… EDF a pour sa part déjà fait valoir des conditions qui devraient augmenter la facture d'électricité du particulier de 6,5 % par an jusqu'en 2015 !

voir aussi ici

jeudi 24 mars 2011

Hausse des prix Alimentaires

Après la hausse du prix de l'essence, nouveau coup dur pour les consommateurs. Les prix des produits alimentaires de première nécessité devraient bientôt augmenter, en raison de la flambée des matières premières, a annoncé mercredi 23 mars la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD).
Cette inflation ne sera pas indolore pour les Français, qui consacrent en moyenne 13,6% de leur budget à l'alimentation, d'après l'Insee. Et davantage encore pour les foyers les plus modestes.
Une augmentation moyenne de 2%
L'augmentation globale des prix, alimentaires et non alimentaires, "sera modérée, de l'ordre de 2%", a déclaré Jacques Creyssel, délégué général de la FCD.
La fédération, qui représente l'essentiel de la grande distribution, à l'exception de Leclerc et d'Intermarché, n'a pas communiqué l'évolution prévue pour les seuls produits alimentaires, affirmant ne pas avoir fait le calcul. Mais une porte-parole concède que leur augmentation serait "certainement un peu supérieure" à cette moyenne de 2%.
Jusqu'à 20% de hausse !!!
La FCD a néanmoins détaillé les hausses de prix estimées pour plusieurs produits de première nécessite. Les prix des farines devrait ainsi progresser en moyenne de 15 à 20%. Celui des pâtes de 5 à 10%, le café de 10 à 20% et le beurre de 4 à 8%. Le prix de l'huile devrait de même augmenter de 5 à 8%, celui du fromage de 2 à 4%, le pain de 5 à 7% et les biscuits entre 3 et 10%.
Certains articles devraient néanmoins échapper au mouvement de hausse, comme les plats cuisinés, certaines eaux minérales, le riz ou encore les glaces.
L'augmentation des prix devrait se concrétiser "progressivement, au fur et à mesure de la mise en place dans les magasins, des politiques de chaque enseigne", prédit Jacques Creyssel. Tous les produits n'arrivent en effet pas en rayon au même rythme, en fonction de l'état des stocks ou leur date de péremption.

La FNSEA se dit "scandalisée" par l'ampleur des hausses annoncées et "l'opacité" qui entoure ces augmentations. Le syndicat agricole a notamment fustigé la hausse du prix du pain : la part de la matière première est minime pour ce dernier, pointe-t-elle, le blé ne représentant qu'environ 5% du coût.
"La grande distribution ou les intermédiaires doivent d'abord rendre ce qu'ils ont capté en période de baisse des matières premières agricoles, avant d'envisager une hausse des prix", a estimé de son côté Alain Bazot, président d'UFC-Que Choisir.
Un scénario qui se répète
Les négociations commerciales, traditionnellement tendues, l'ont été particulièrement cette année, sur fond de flambée des cours des matières premières agricoles, que les fournisseurs demandaient à répercuter. Les distributeurs se sont eux posés en gardiens de l'inflation pour le consommateur.
Les négociations "ont permis de limiter la hausse des prix" et de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs, affirme ainsi le délégué général de la FCD.
Cette augmentation annoncée des prix alimentaires n'est pas sans rappeler le scénario de 2008, où ils avaient grimpé de 5,2% en moyenne annuelle, estime enfin l'Insee.

! Bonne nouvelle, le jeton de caddie restera a 1 €uro.... !

Sources : AFP

Et maintenant, que doit-on penser des augmentations salariales ?
Faut-il dire merci ?


lundi 21 mars 2011

Accord relatif aux gratifications de carrière

Signature ce jour de l’accord relatif aux gratifications de carrières liées à l’attribution de la médaille d’honneur du travail.

Cet accord permet de gratifier les médailles d’honneur du travail, les montants varieront selon l’ancienneté des salariés.
 
Attribution des primes selon les années d’activité chez un ou plusieurs employeurs :

  • 20 ans d’activité       : versement d’une prime de 50 point d’indice
  • 30 ans d’activité       : versement d’une prime de 25 point d’indice
  • 35 ans d’activité       : versement d’une prime de 25 point d’indice
 
Ces primes seront nettes de charges sociales car attribuées lors des médailles de travail

Lorsque l’ancienneté est supérieure ou égale à 12 ans dans une ou plusieurs sociétés concessionnaires d’autoroutes adhérentes à la Convention Collective Nationale de Branche lors de l’attribution d’une des médailles de travail citées ci-dessus, une prime de 200 points d’indice nets de charges sociales s’ajoutera aux gratifications. Ce versement n’aura lieu qu’une seule fois.


  • 25 ans d’activité Sanef : versement d’une prime de 50 points d’indice.
 
La Fat Unsa Autoroutes a obtenu la prise en compte des années potentielles au sein de la Branche et l’effet rétroactif au 1er janvier 2011, avec effet de rattrapage pour les salariés bénéficiaires ayant déjà effectué la demande de gratification pour le versement de cette bonification.



Situation précédente à l’accord : versement de 200 points d’indice soumis à cotisation lors de la médaille des 20 ans sous réserve d’une ancienneté de 12 ans Sanef
Prime de 50 points d’indice soumise à cotisation lors des 20 et 25 ans d’ancienneté Sanef



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jeudi 17 mars 2011

Accord Salarial Sanef 2011

Le mal est fait, l’accord est signé


Ce jeudi 17 mars 2011 l’accord minimaliste relatif aux rémunérations a été signé par 2 organisations syndicales, les 5 autres ne l’ayant légitimement pas jugé conforme aux attentes des salariés.


  • Le point d’indice sera dérisoirement augmenté de 1,2%, portant sa valeur à 6,2621 euros.

  • Les indemnités d’éloignement seront quant à elles revalorisées d’un imperceptible 5%.


Ces augmentations sont bien négligeables par rapport au coût de la vie actuelle, dont les salariés ressentent jour après jour les impacts financiers.


Pour la digestion de ces piètres augmentations consenties, la Direction saupoudrera quelques mesures dont leurs conséquences n’amélioreront hélas pas le quotidien de tous :

L’indemnité de départ en retraite verra son plafond passer de 6 mois actuellement à 8 mois de salaire de base.
Un petit jour de repos supplémentaire pour les salariés ayant 55 ans révolus (donc à partir de la 56ème année…), sous réserve d’une ancienneté Sanef de plus de 12 ans.
Un geste (enfin !) promis sur nos cotisations de mutuelle, mais pour la Fat Unsa Autoroutes, nous savons très bien que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… nous préférons donc attendre le concret plutôt qu’une énième annonce.
La reprise des discussions concernant le Plan d’Epargne pour la Retraite collectif (PERCO), mesure financièrement inabordable pour la plupart d’entre nous et plutôt favorable aux rémunérations élevées.


Toutes ces petites dispersions de mesures servent plutôt à remplir l’espace blanc des pages d’un accord plutôt que de valoriser à sa juste mesure le travail de chacun.


Pourtant, il en serait fallu de pas grand chose pour parvenir à un accord salarial intéressant. Nos revendications ne semblaient pourtant pas inatteignables : une augmentation nette, hors mesurettes, au moins égale à l'inflation. Mais la négociation est d'autant plus difficile quand les signataires potentiels, adeptes du vaut-mieux-ça-que-rien, se font déjà connaître avant même l'aboutissement des discussions. 


Pour cela, et bien d’autre encore, la Fat Unsa Autoroutes ne peut décidément pas adhérer à ce genre de dispositions.


version imprimable : ici

mardi 15 mars 2011

Indice des prix à la consommation – Février 2011

 

Évolution mensuelle : +0,5 % ; variation annuelle : +1,7 %

En février 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,5 %, après une baisse de 0,2 % au mois de janvier. Sur un an, il s’accroît de 1,7 % (+1,8 % en janvier). Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,5 % en février (+1,6 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC augmente de 0,1 % (+1,7 % sur un an).
La hausse des prix au mois de février provient essentiellement de l’accroissement des prix des produits pétroliers et de ceux des services dus à des augmentations saisonnières ou tarifaires, tandis que les prix des produits manufacturés sont stables.

Poursuite du renchérissement de l’énergie

En février 2011, l’énergie renchérit de nouveau (+1,1 %, après +3,7 % en janvier ; +15,0 % sur un an), dans le sillage de la hausse des prix du pétrole brut. Ce renchérissement est visible à la fois sur les prix des carburants (+1,4 % ; 17,3 % sur un an) et sur ceux des combustibles liquides (+3,9 % ; +29,4 % sur un an).

Sources : INSEE

Analyse intéressante: ici 


vendredi 11 mars 2011

Eco-taxe poids-lourd : l'appel d'offres remporté par Autostrade annulé


L'appel d'offres remporté par l'italien Autostrade pour la mise en oeuvre de l'éco-taxe poids-lourd en France a été annulé par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Le tribunal a considéré que l'évolution du capital du consortium vainqueur de ce contrat pluriannuel d'une valeur de plus de deux milliards d'euros était contraire "au principe de transparence et au principe d'intangibilité des candidatures", selon l'ordonnance du 8 mars consultée par l'AFP.
Il a aussi estimé qu'il existait un doute sur l'impartialité de la société ayant servi de conseil technique de l'Etat, ce groupe ayant collaboré en Autriche avec Autostrade sur un projet de télépéage poids lourd. "L'impartialité des conseils de l'Etat n'est pas suffisamment établie en l'espèce", souligne le tribunal dans son ordonnance.
Mi-janvier, Atlantia, la maison mère d'Autostrade, avait annoncé que le consortium conduit par le groupe italien avait été désigné par le ministère français de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement comme le "meilleur offrant" dans cet appel d'offres lancé en mai 2009.
Le tribunal avait ordonné le 17 février la suspension de la signature du contrat.
Outre Autostrade, étaient en lice un consortium regroupant Vialtis, France Télécom, Bouygues, CS Systèmes d'information et l'autrichien Kapsch, et un autre rassemblant Sanef, Egis, Atos et l'allemand Siemens et enfin le néerlandais Billoo développement.

Sources : AFP

lundi 7 mars 2011

Négociations salariales

Aujourd'hui lundi 7 mars 2011, 4ème réunion de négociations salariales.

On se rapproche de plus en plus d'une composition théâtrale, tant les petits rebondissements semblent provenir d'un mauvais scénario. Semblants de discussions, petits breaks, levées de séances pour "réflexion", etc...
Au final, car il semble bien que ce sont là les dernières propositions de la Direction Générale Sanef :

  • +1,2% d'augmentation de la valeur du point, assez faible au vu de l'inflation actuelle (+1,8%), calculée rappelons-le sans les dernières fluctuations des matières premières. Les matières alimentaires (pâtes, huile, ...) augmenteront quant à elles de prés de 3,5% dès le mois prochain si on en croit, difficile de faire autrement, les communications des centrales d'achat des hypermarchés. Enfin, l'augmentation programmée de 5% des tarifs GDF achèvera finalement cette pseudo-hausse des salaires.
  • +5% d'augmentation des indemnités d'éloignement, à comparer aux quelques 20% d'augmentation de ces derniers mois des tarifs essence et gazole...
  • Une journée de congé supplémentaire pour les salariés de plus de 55 ans, et ayant au moins 12 ans d'ancienneté dans l'entreprise, pour les salariés 3*8 ou assurant des astreintes cette journée s'additionne à celle précédente. Bien sûr, cette journée supplémentaire ne concernera pas les  cadres (pas le droit d'être âgé quand on est cadre), ni les contrats "senior" qui pourtant ont plus de 50 ans et ressentent la fatigue comme n'importe quel autre salarié âgé. Pourtant, le plan-d'action-poudre-aux-yeux-senior concocté par Sanef pouvait faire espérer autre traitement. Malheureusement, il n'en sera rien, encore une mesure discriminatoire de plus.
  • Augmentation mécanique des primes d'ancienneté des 20 et 25 ans par le biais des économies de charges sociales. Pas très onéreux pour Sanef car c'est l'absence de paiement des charges qui permettra cette hausse.Pas de rétroactivité à espérer. Sympathique pour ceux qui viennent de la percevoir.
  • Création d'une prime de 25 points d'indice pour 30 et 35 ans de carrière. Au rythme de la réorganisation actuelle, cela ne coûtera pas très cher à Sanef...
  • Re-Re-Reprise des discussions pour la mise en place d'un PERCO (plan d'épargne retraite collectif : définition). Belle initiative car aucune obligation de résultat, la loi permettant à l'entreprise de le mettre en place sans pour autant passer par accord ou même des discussions avec les partenaires sociaux. Ce système permettant de placer les primes de participation et autres pour "préparer la retraite". Il suffit d'observer les nombreux salariés qui sont obligés de choisir  le versement direct de la participation pour mesurer l'attractivité ou la possibilité d'une telle mesure pour nombre d'entre nous... même si Sanef accorde un abondement, les sommes seront donc limitées. Ce dispositif s'ajoute enfin à la retraite sur-complémentaire accordée aux cadres. Seule une catégorie dont une partie, aisée et bénéficiant d'avantages salariaux  et sociaux tout au long de la carrière, pourra encore se prévaloir d'une mesure pour améliorer la pension de retraite. Ce système est, rappelons-le, déjà abondé à 150%! Sanef ira-t-elle vers un abondement similaire pour les sommes versées au PERCO ? La Fat Unsa en doute.
  • Baisse des cotisations salariales et patronales de la mutuelle. Facile, ce seront les économies réalisées ces dernières années sur notre dos qui la paieront (relire ici). Ce ne serait intéressant qu'à condition de coupler à cette baisse de véritables prestations de qualité. On en est hélas encore éloigné...


Voilà a peu prés toutes les propositions de ce jour. Nos revendications concernant les augmentations des taux d'astreintes, la création de majoration "samedi" et la prime structure hors accord d'entreprise (les discussions étant suspendues) resteront vaines.
Mais cette multiplication de mesurettes n'est là que pour maquiller une évidence : elle ne permettront pas aux salariés une véritable augmentation du salaire et du pouvoir d'achat. Face au coût de la vie toujours croissant et aux futures augmentations de charge qui viendront d'ici peu amputer nos budgets, elles ne font pas le poids.

Seule une augmentation du point d'indice au moins égale à l'inflation actuelle serait acceptable.




Prix record de l'essence (bientôt suivi par "bénéfices records pour Total" et "Les taxes sur les produits pétroliers dopent les revenus de l'Etat")


Les prix de l'essence atteignent un record historique à la pompe. Le prix du litre de sans plomb 95 se vend 1,5067 euro, dépassant son record de 1,4971 euro de juin 2008. La semaine dernière, il se vendait à 1,4915 euro.
Le litre de sans plomb 98 se vend 1,5417 euros, contre 1,5278 euro la semaine dernière et 1,5323 en juin 2008.
Quant au litre de gazole, carburant préféré des Français, il atteint 1,3513 euro, contre 1,3287 euro le litre la semaine dernière. Un record depuis septembre 2008, même si l’on reste encore loin du pic atteint en juin 2008 à 1,4541 euro le litre.


la Fat Unsa souhaite la bienvenue aux collègues des Motos-Taxis














Chaque jour, par le seul fait de prendre un client sur la voie publique, les moto-taxis sont considérés comme des délinquants. Chaque jour de travail ils risquent une amende de 15000€, 1 an de prison, la confiscation du permis de conduite et du véhicule.

Les motos-taxis exigent une modification rapide de la loi et réclament l’ouverture de négociations pour établir une dérogation dans le cadre du décret qui vient de paraitre.

Pour cela, ils se sont rassemblés massivement le samedi 5 mars à 13h00 Place de la République puis après une prise de parole, ils ont défilé en moto jusque la Place de la Bastille.

Lire l'article du Parisien (cliquer sur la photo pour l'agrandir): 


dimanche 6 mars 2011

Tête à claques

On en a tous envie au moins une fois par jour.
Plutôt que de broyer le matériel, de s'en prendre aux collègues, ou pire, être désagréable le soir au foyer, voilà un bon moyen de se défouler (sur demande, nous pouvons modifier le visage):


Baffotron, proposé par Jeux Flash Gratuits

vendredi 4 mars 2011

Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc : les patrouileurs en grève

Samedi 26 février, les patrouilleurs de la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) étaient en grève toute la journée.

Présents 24 h/24 chaque jour de l’année, leur rôle est important puisqu’ils ont la responsabilité de la sécurité du trafic, en sillonnant le réseau autoroutier.

Un métier que l’UNSA juge mal reconnu.

Plusieurs revendications sont avancées à l’appui de ce mouvement de grève. La diminution de moitié des effectifs ne permet plus d’assurer une efficacité optimum quant aux délais  d’intervention.

De plus, le patrouilleur est isolé et les moyens matériels mis à sa disposition (radios, véhicules,…) ne lui permettent pas d’assurer sa fonction dans de bonnes conditions. Enfin, des revendications portaient sur l’augmentation des salaires de base. Après 20 à 25 ans d’ancienneté  les patrouilleurs gagnent moins de 11 euros par heure.

Du côté de chez Cofiroute



Ce vendredi 25 février, les salariés de la société autoroutière Cofiroute ont participé à des débrayages ponctuels. Ce mouvement national était suivi par des salariés mayennais.
Les grévistes demandaient des augmentations de salaire. En effet, les négociations salariales ont échoué avec le groupe Vinci, qui détient Cofiroute. Après quatre réunions de négociations, l’UNSA et l'intersyndicale a jugé « inacceptable les propositions d'augmentation se limitant à l'inflation et encore, pas pour tous » !
Pour l’UNSA, syndicat majoritaire chez Cofiroute, ce n'est pas normal qu'une entreprise du Cac 40 comme Vinci, engrangeant des masses importantes d'argent ne fasse pas profiter ses salariés de sa réussite  D'autant plus que le personnel a été fortement sollicité lors des intempéries de cet hiver sans oublier la pression exercée sur les receveurs due à l'automatisation des péages .

jeudi 3 mars 2011

Fermeture programmée de l'Atelier Central


« - Qu’allons-nous pouvoir inventer aujourd’hui pour satisfaire nos actionnaires et augmenter leurs dividendes ?
- Accélérons l’automatisation des péages ?
- Non, trop flagrant, trop visible par le personnel
- Tapons sur la viabilité !
- Non plus, pas de précipitation. Faisons d’abord en sorte de leur faire avaler gentiment la réorganisation des horaires. La diminution des effectifs viabilité suivra tout naturellement.
- Et les administratifs ?
- Pas assez voyant …pour l’instant…
- Les ateliers !
- En voilà une idée qu’elle est bonne ! Le plus gros d’abord ! Ce sera l’atelier central »

Tels pouvaient être résumés ironiquement les propos tenus par nos dirigeants lors du petit Yalta de la Sanef organisé dans un seul et unique but : augmentation rapide mais discutable des sacro-saintes PRODUCTIVITÉ et RENTABILITÉ.



Encore une fois, l’impératif économique l’emporte sur la logique. L’atelier central basé à Roye, tant sollicité et félicité, fera donc les frais d’une énième réorganisation avec pour seul objectif d’économiser de la masse salariale. Les joies de la sous-traitance, celle que nous avons vu s’installer petit-à-petit, tout d’abord avec les véhicules de servi-fonction des chefs de centre et autres, puis les fourgons, etc…au détriment du personnel formé et éprouvé aux spécificités de la mécanique propre au matériel Sanef.

Une fois de plus, Sanef n’a que faire des répercussions de ce genre de décision sur le bien-être des salariés visés et des impacts inévitables que cela aura sur leur vie familiale.

Après avoir grugé avec l’accord relatif aux emplois mécaniciens et maintenance, après avoir décidé dans la douleur de « bonifier et d’augmenter » ce personnel, vient donc l’heure de la revanche, celle qui sonne la désorganisation d’un service. Dans ces cas là, nos chefs arriveront même à trouver des postes de reclassement dans des centres où ces mêmes emplois n’étaient pas vacants.


La Fat Unsa Autoroutes dénonce cette réorganisation (suppression?) de la filière mécanique dans notre entreprise.

Ce projet, si tel on peut encore le définir, sera présenter au prochain Comité Central d’Entreprise.

mercredi 2 mars 2011

GDF-Suez s'apprête à combler ses actionnaires

Ce n'est plus une rumeur, les tarifs réglementés du gaz naturel vendu par GDF SUEZ à ses clients raccordés au réseau de distribution public, augmenteront de 5% en moyenne à compter du 1er avril prochain. Avec cette hausse, le prix du gaz aura pris près de 20% en un an. Le 1er avril 2010, il avait déjà bondi de 9,7 et en juillet dernier, il s'était à nouveau apprécié de 4,7%.
On pourrait s’étonner d’une telle hausse alors que le prix du gaz est en chute libre sur le marché mondial depuis juin 2008 (cf. graphique ci-dessous)...


Au même moment, on apprend que l'essence flirte avec les niveaux records (Selon la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui publie mardi sur Internet les résultats de ses relevés réalisés la semaine dernière, ils sont proches de leurs niveaux records de l’été 2008), mais cette réalité nous la connaissions tous. Aller au travail nous revient de plus en plus cher!

L'année 2011 était déjà douloureuse en matière d'augmentations: transport, santé, assurances, énergie, logement, etc...

Quelques uns tenteront encore de nous faire croire qu'augmenter les salaires n'est pas la solution, ce serait même "la dernière bêtise à faire" (lire ici). 

Ce message semble, hélas, parfaitement compris par notre Direction...

Ce sera donc encore aux salariés de se priver pour le bonheur des actionnaires (65 milliards de bénéfice pour les entreprises du CAC 40). Ce genre de chiffre risque aussi de rendre heureux les quelques 6 millions de Français qui (sur)vivent avec 750 euros par mois.